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Avril 1999: Josette, ma femme, me raconte qu’elle a reçu un coup de téléphone de Gilberte, une de ses amies avec qui elle avait gardé quelque relation étant originaire du village de ses parents. Elle lui demandait si je pouvais trouver un travail à son fils dans ma boite pour les vacances scolaires. Je possède une petite boite (une P.M.E comme on dit aujourd’hui) qui distribue sur la France des produits japonais (ben oui ! L’argent n’a pas d’odeur !). Philippe S….., mon standardiste, secrétaire, responsable des commandes, mon seul employé de bureau en fait, venait de m’apprendre qu’il devrait subir une grave opération qui le rendrait indisponible pendant environ trois mois. J’aurai donc besoin de quelqu’un pour le remplacer pendant tout la période estivale. Je réponds à Josette que si le gamin sait se servir d’un ordinateur et d’un progiciel de gestion, s’il peut attaquer la dernière semaine de juin pour laisser le temps à Philippe de le former, ça peut se faire. Evidemment, ça tombe à pic, sinon il n’y aurait pas d’histoire, le jeune homme est justement en deuxième année dans un I.U.T. informatique. Josette rappelle son amie. L’affaire se conclut rapidement et elle, bonne âme, propose même à Gilberte de loger Noël ( c’est le prénom du gamin) dans le studio sis au sous-sol de notre maison.
5 Juillet 1999: Lundi matin, j’arrive à la boite après une dure semaine en région parisienne à négocier l’extension de mon réseau avec de nouveaux clients et un dur week-end à Antibes à négocier avec Josette. Nous y avons une petite propriété où elle passe les deux mois d’été et je l’y rejoins tous les week-end ainsi qu’une quinzaine de jours en août . Malheureusement, cette année, en raison de mes pourparlers parisiens, je n’aurai guère l’opportunité de descendre sur la côte et ma tendre moitié n’apprécie guère cet abandon f o r c é .
Quelle n’est pas ma surprise en passant devant le bureau de Philippe de le voir penché sur une charmante jeune personne aux longs cheveux bruns. Je gagne mon bureau dubitatif. Ce n’est vraiment pas le style de Philippe, vieux garçon endurci, réfractaire à tout ce qui porte jupon, certainement puceau, d’introduire une fille dans nos locaux surtout qu’il a ce jeune… ben la voilà l’explication: en fait de jeune type, Noël n’est pas Noël mais ce doit plutôt être Noëlle. Une fois de plus, j’ai dû écouter d’une oreille distraite ce que Josette me racontait et je n’ai pas dû tout comprendre. Donc ce serait une jeune femme ! Enfin l’important est qu’elle fasse l’affaire. Ce qui compte est ce qu’elle a dans la tête et non pas ce qu’elle a entre les cuisses. Elle avait commencé dans le courant de la semaine et comme je n’avais pas mis les pieds au siège, je ne l’avais pas encore rencontrée.
J’appelle Philippe par l’interphone :
— Philippe, c’est Ludo (Je m’appelle Ludovic, mais Ludo cela fait plus convivial).
— ….
— Tu peux venir à mon bureau avec Noëlle.
Quelques instant plus tard, ils entrent tous les deux dans mon bureau, Noëlle précédant Philippe. Elle est plutôt grande pour une fille: elle doit frôler le mètre soixante-quinze. Elle est en jean et en pull. Elle a un corps gracile, un corps d’a d o l e s c e n t e, pas de fesse, pas de hanche, pas de seins. Cette absence de rotondités bien féminines est rachetée par des bras aux attaches très fines terminés par des mains aux longs doigts de pianiste. J’ai le temps de remarquer que son jean noir moule son petit cul de manière très suggestive. Mais ce qui me frappe par dessus tout, c’est la beauté de son visage, la délicatesse de ses traits, l’éclat de sa peau, une bouche à baisers, des yeux noirs qui brillent d’intelligence et pour parachever une absence totale de maquillage. Si j’avais vingt ans de moins…. Circulez y’a rien à voir…
Je les salue et les fais asseoir. Je prends de nouvelles de Philippe puis demande à Noëlle quelle est sa première impression sur l’entreprise et sur le travail. Elle me répond d’une voix grave, au timbre agréable mais réservée qu’elle espère pouvoir s’en sortir mais qu’elle a quelque crainte en raison de son manque total d’expérience. Je me tourne vers Philippe pour quêter son avis.
— Noël est trop modeste. Il m’est bien supérieur en info et pour le reste, ça a été un jeu d’e n f a n t pour lui…
Je n’écoute plus. Il a dit il, il il : c’est bien Noël. Dans la confusion des genres, bravo: j’aurais mis ma main à couper que c’était une gonzesse. Va falloir que je prévois une visite à l’ophtalmo. Heureusement que je me suis adressé à elle par son prénom sinon bonjour le ridicule.
Je lui prodigue quelques encouragements, demande s’il est bien installé, souhaite bon courage à mon collaborateur qui rentre à l’hôpital le lendemain. Ils quittent mon bureau. Je me mets au travail et je chasse rapidement cette scène de mes préoccupations.
Mardi 6, le matin: Quand j’arrive au bureau, Noël est déjà plongé dans son travail : j’entends le cliquetis des touches. Mon courrier est déjà sur mon bureau prêt à être signé. Je le signe et lui rapporte. Je le félicite pour sa diligence et pour la qualité de sa frappe. Il rosit sous le compliment. Je lui précise :
— Si tu as le moindre problème, le moindre doute, quant à ce qu’il faut faire, n’hésite pas ! Je serai à côté toute la journée. Puis réalisant :
— Dis-moi, Noël. J’ai laissé ce courrier à Philippe hier soir à la fermeture. Il est neuf heures. Comment, diable, as-tu fait pour taper ces lettres.
— Ben… Hier soir, je m’ennuyais alors je suis revenu.
— Bravo, jeune homme mais ne donne pas de mauvaises habitudes au patron, sinon il risque de profiter de toi. Il rosit une nouvelle fois et je réalise combien que ce que j’ai dit peut être mal interprété. J’essaie de rattr a p e r le coup et pour lors je m’enfonce encore davantage.
— Tu sais bien que les patrons sont des exploiteurs qui a b u s e nt de leurs salariés.
Cette fois il est rouge comme un pivoine. Je réintègre mon bureau furieux de ma maladresse. Je vais devoir sélectionner mes mots avec ce jeune homme. Dès que je me replonge dans mon projet d’installation en région parisienne, j’oublie cet incident. La matinée se passe avec son cortège d’interruptions téléphoniques: une matinée normale. À midi, je vais manger avec un client. Je reviens aux environs de trois heures. Je passe chez Noël pour voir si tout va bien.
— Pas de problème. Je suis en train de revoir l’inventaire du hangar 4. Les fichiers de Philippe sont très clairs. Je passe derrière lui pour voir l’écran et, paternellement, pose mes main sur ses épaules. Il rougit facilement ce petit. Feignant de ne pas m’en apercevoir, je fais quelques commentaires sur les chiffres qui s’affichent. Puis je le laisse vaquer à ses occupations.
Mercredi et jeudi: Plusieurs fois, je viens voir Noël pour avoir lui demander des documents et discuter avec lui de choses et d’autres. Mais à chaque fois, à un moment ou à un autre mes mains se retrouvent sur ses épaules, j’observe avec ravissement qui m’étonne le rosissement de sa peau à chacun de mes attouchements. Cela m’amuse et j’en rajoute, de sorte que sa tête ou ses épaules entre en contact avec mon torse. Je l’impressionne vraiment ce gamin. Par contre lui m’impressionne par la qualité de son travail et par l’intelligence de sa conversation.
Vendredi 9, le matin : J’arrive en retard à la boite légèrement perturbé. En effet, j’ai très mal dormi. J’ai cauchemardé une bonne partie de la nuit. Noël-Noëlle était le personnage central de ce cauchemar: nous faisions l’amour, Noëlle était nue et, sans doute possible, c’était bien une fille. Je m’installais entre ses cuisses écartelées. Au moment où ma bite allait pénétrer sa vulve baveuse, Noël se muait en garçon. Je me heurtais à une bite vraiment énorme, disproportionnée, la sienne, et il se moquait de moi en me traitant de sale P.D. Cela me réveillait. Lorsque je me rendormais, le cycle recommençait. Je me suis projeté ce film je ne sais combien de fois sans jamais avoir la fin de l’histoire. D’où pas vraiment la forme olympique ce matin. Noël, bien entendu, travaille déjà.
— Bonjour monsieur. Je lui ai demandé plusieurs fois de m’appeler Ludo voire Ludovic mais rien à faire.
— Bonjour Noël. Dernier jour de la semaine. Ce soir week-end ! Tu rentres à C…
— Non. Je reste à Bourg.- Rendez-vous galant ? Qu’est-ce qui me prend de l’interroger sur sa vie privée ?
— Non, je n’ai pas d’amie. Je vais lire ou regarder la télé.
— Si tu veux et si tu n’as pas peur de t’ennuyer avec un vieux birbe comme moi, viens partager mon repas ce soir.
Je déraille. Qu’est-ce qu’il va penser. Il ne le prend pas mal au contraire c’est avec un grand sourire, un sourire rayonnant, qu’il me répond :
— Ce serait avec grand plaisir, mais je ne veux pas vous déranger.
— Tu ne me dérangeras pas. Josette à Antibes, la maison est plutôt triste et vide.
— Alors c’est d’accord. Que faut-il que j’amène?
— Rien! Je m’occupe de tout. Je connais un excellent traiteur.
Je regagne mon bureau, bizarrement émoustillé par cette conversation. Attends, hombre, tu vas où… que sont ces pensées ? Ce n’est pas une femme ! De plus c’est un gosse ! Et c’est le fils d’une copine de ta femme. Ça va pas dans ta tête. Il avait raison de traiter de P.D. dans ton rêve. Ainsi parla mon ange gardien. Je le congédie d’un revers de la main et je me remets au travail. La matinée se déroule sans autre anicroche.
Vendredi, l’après-midi: Interphone :
— Monsieur ?
— Oui ! J’ai un petit problème avec la commande du dépôt de Saint Glinglin.
— Pourriez-vous venir voir ? J’arrive.
Comme c’est devenu la coutume, je passe derrière son bureau pour avoir accès à l’écran et pose mes mains à plat sur ses épaules. La fragrance de son eau de toilette mêlée à ses odeurs corporelles me saisit et je sens comme un mouvement dans mon bas-ventre. Images de mon rêve de la nuit précédente.Ca me trouble énormément et je suis obligé de lui faire reprendre trois fois son explication. Il va me prendre pour un foutu crétin. À la troisième demande, ma main, nonchalamment, glisse sur son épaule droite, effleure directement son épiderme à la hauteur de son cou. Je crois sentir comme un frémissement. Mais n’est-ce pas seulement mon imagination? Je comprends enfin ce qu’il veut me dire. Il a raison, une erreur grossière s’est glissée dans ce relevé. Pour lui montrer sur l’écran, je m’accroupis à sa droite et me penche. De la main droite, je désigne la ligne incriminée. Pour appuyer ma démonstration, je pose machinalement ma main gauche sur son bras droit dénudé. Encore cette impression de frémissement. Imagination ! Imagination !
Bon, nous allons corriger cela. Je place ma main sur la souris pour… mais je rencontre sa main… nouveau frémissement. Je ne suis pas fou… Il l’ôte mais sans précipitation comme à regret. J’effectue la correction. C’est en me relevant que je me rends compte qu’il a eu tout le temps de s’apercevoir que je bandais et qu’il a le rouge aux joues.
— Maintenant tu vas pouvoir te débrouiller!
Je retourne dans mon bureau, furibond de l’état dans lequel m’a mis ce gamin, furibond qu’il l’ait remarqué et me posant des questions sur ma sexualité. J’ai cinquante et un ans, d’abord cinquante-deux, je suis marié depuis vingt-sept ans à la même femme, nous avons trois e n f a n t s qui volent de leurs propres ailes, les coups de canif que j’ai pu donner doivent se compter sur les doigts de la main et ce furent des aventures sans lendemain. J’ai une libido tout ce qu’il y a de normal, paisible voire banale et qui, jusqu’à aujourd’hui, ne faisait pas parler d’elle. Et là, un gamin, d’à peine vingt printemps, me met dans un état pas possible.
J’ouvre mes dossiers, je tente de me remettre au boulot mais impossible de retrouver ma concentration. Bien au contraire, ce sont les images de mon cauchemar qui réapparaissent, l’odeur de son parfum que j’ai dans le nez, ses frémissements sous ma main. Après avoir vainement essayé pendant près d’une heure, je décide de laisser tomber et d’aller faire une balade en forêt ça me rafraîchira le cerveau et refroidira mes fantasmes. Par l’interphone :
— Noël !
— Oui monsieur.
— Je m’en vais ! Je ne suis pas très bien !
— Peut-être il vaut mieux que je ne vienne pas vous ennuyer ce soir, si vous…
— Mais si ! l’interromps-je. C’est simplement que je travaille trop. J’ai besoin de m’aérer.
— À quelle heure cela vous arrange-t-il que je vienne?
— Quand tu veux à partir de six heures trente.
Notre propriété jouxte une forêt domaniale où je fais de longues randonnées qui me permettent habituellement d’évacuer tout mon stress. Mais cet après-midi, la marche ne marche pas, les mêmes images reviennent toujours un peu plus précises. Quand je rentre, tout se bouscule dans ma « pôvre » tête. Un long bain n’arrange rien. À partir de six heures et quart, je tourne comme un lion en cage, impatient et inquiet.
Vendredi soir, 18 h 45. Coup de sonnette. C’est lui. En jean et chemisette. Je le fais entrer.
— Je ne suis pas trop en avance ?
— Non pas de problème. Tu sais, ce ne sera pas un festin. Je suis passé chez le traiteur. Il suffira de réchauffer les plats au four. Veux-tu boire un apéritif en attendant ?
— Oui, je veux bien mais je n’ai pas l’habitude.
— Que veux-tu boire ?
— La même chose que vous.
— Alors ce sera un whisky. J’ai un vieux single malt, un speyside de 12 ans. Tu m’en diras des nouvelles. Viens, le salon est par-là.
Je le fais s’installer dans le sofa et je nous sers nos verres. Je les pose sur la table basse qui nous fait face. Nous trinquons puis buvons notre verre tout en devisant tranquillement enfin c’est surtout moi qui l’interroge (ses études, son avenir, etc). Il répond à mes questions avec ce timbre de voix qui me trouble tant: une voix rauque qui dégage une sensualité contenue. À tout propos, je lui touche le bras, la main et à chaque fois, ce petit soubresaut que j’avais cru deviner tantôt. À chaque fois, elle traîne un peu plus longuement sur sa peau.
Effectivement, il n’est guère habitué à l’alcool : après une gorgée, le rouge lui monte aux joues… Sournoisement, pour je ne sais plus quelle raison, je place ma main sur sa cuisse. Il ne se dérobe pas mais il rougit un peu plus. Je la laisse ainsi n’osant la bouger. Cela dure quelques minutes, la conversation continue, il ne peut plus ignorer ma main. Moi, j’évite de la regarder mais lui, cela ne semble pas le gêner au contraire sa voix est devenue plus assurée, ses réponses moins timides, ses sourires fréquents. Il semble très détendu. J’ai besoin d’un autre whisky. Je lui en propose un, tout en lui conseillant plutôt un soda. Il se décide pour un coca. Je me lève et suis f o r c é d’emmener ma main avec moi. À ce moment-là, baissant les yeux, je m’aperçois qu’une bosse non négligeable déforme son pantalon. Le cœur rempli d’allégresse et la trouille au ventre, je vais lui chercher une canette dans le réfrigérateur.
A mon retour, je me sers un apéritif et me réinstalle à ses côtés. La conversation ne redémarre pas. Une tension palpable a envahi la pièce. Arrive la seconde où il faut franchir le Rubicon. Le dos de ma main part à la rencontre de sa joue. C’est l’instant de vérité. Ça passe ou ça craque ! Le geste ne laisse place à aucune équivoque. J’ai peur de ma folie. J’ai peur de sa réaction. Aussi je ne saurais dire ce qui explose en moi, quand lui, sans état d’âme, en toute simplicité me rend mon geste. Il caresse ma barbe (J’ai du ventre et en plus je suis barbu !) d’abord comme moi du dos de la main puis ses doigts font crisser mes poils. Pour le coup, je perds toute notion d’âge, de sexe, de situation, de responsabilité, j’attire sa tête, ma bouche trouve la sienne sans rencontrer vraiment de difficulté. Mes lèvres contre ses lèvres. Langues qui se cherchent, se trouvent, s’emmêlent. Main caresse dans sa longue chevelure brune. Son corps vient se blottir contre le mien. Dans un dernier sursaut de lucidité, je le repousse.
— Noël, nous allons faire une connerie.
— C’est l’alcool qui nous fait agir ainsi.
— Non, depuis que je vous ai vu, j’ai envie que vous me preniez dans vos bras. Chaque fois que vous m’avez touché, j’ai cru recevoir une décharge électrique.
— Tu sais je ne suis pas homosexuel. (phrase idiote je vous le concède ! mais elle m’est venu à l’esprit et elle s’est exprimée par ma bouche avant même que je puisse la retenir !). Jusqu’à là je n’avais jamais été attiré par un garçon.
— Moi, jusqu’à aujourd’hui, j’ignorais presque tout de ma sexualité. C’est la première fois que je désire vraiment quelqu’un.
— Tu n’as jamais flirté avec des filles ?
— Si j’ai essayé ! Mais sans grande conviction! Les filles que je connais ne m’intéressent pas.
— Tu ne t’es jamais masturbé?
— Si ! Souvent! Sur des photos de vedettes et en lisant des textes érotiques.
Pour mettre fin à la conversation, il se plaque contre moi et m’offre à nouveau ses lèvres. Nous recommençons de nous embrasser comme des fous. Inutile de dire que j’ai une érection grand format. Je tire sa chemisette hors de son jean. Mes mains partent en reconnaissance, atterrissent sur ses hanches à la peau satinée, glissent le long de sa colonne vertébrale, remontent jusqu’à ses aisselles. Timidement, il calque ses mouvements sur les miens, reproduit les mêmes caresses. C’est à mon tour, sans pour autant lâcher sa bouche, de le plaquer contre le dossier du sofa. Je fais sauter les boutons de sa chemisette, découverte de son torse, de cette jeune peau luisante de sueur. Je suspends notre baiser afin de contempler le spectacle qui m’est offert.
Lundi, lorsque je pensais poitrine d’a d o l e s c e n t e, je n’avais pas entièrement tort: il a des seins bombés qui ressemblent plus à ceux d’une jeune fille qu’à celle d’un jeune homme. Ses tétons, d’un rose pâle aux minuscules aréoles m’invitent à venir les déguster. Je ne peux résister et ma bouche s’empare d’un, de l’autre, revient au premier, papillonne ainsi de l’un à l’autre : les léchant, les suçant, les aspirant, les baisant… Ses tétons sont très réactifs, je le sens durcir, s’ériger sous mes caresses. Son corps est parcouru de menus frissons. Il a logé sa main dans mes cheveux et les peigne. Ma main droite ne reste pas inactive: doigts écartés, elle explore délicatement ce jeune ventre qui au gré de mes passages se contracte, frissonne. Peu à peu, je m’enhardis, je dégrafe le bouton qui ferme son jean et descend la fermeture éclair. Je suis surpris quand ma dextre effleure son pénis: quelque part, c’était Noëlle que je tenais dans mes bras. Mais à cette seconde, je ne peux plus fuir la réalité, c’est bien Noël, ce gland échappé du slip n’appartient pas à une fille. Car de plus ce jeune homme est fort honorablement pourvu par la nature pas aussi démesurément que dans mon rêve heureusement. Ses doigts abandonnent ma chevelure et viennent libérer son sexe de l’entrave du slip. Aussitôt libre, il se redresse fièrement. Je vais pour prodiguer quelque douceur à ce pieu tendu mais Noël s’écarte brusquement.
Soudainement, aurait-il réalisé l’incongruité de la chose et se prépare-t-il à s’enfuir. La peur que j’éprouve à ce moment me montre le désir que j’ai de lui. Je ne bouge pas. Mais en fait, il se contente de se débarrasser de ses vêtements et revient se pelotonner contre moi. Ce strip ingénu m’échauffe au plus haut point et mon sexe voudrait bien lui aussi se mouvoir à l’air libre alors quand il me murmure timidement au creux de l’oreille « Je voudrais bien vous voir nu », je n’hésite guère et c’est à mon tour de me lever et de me défaire de mes nippes. Je reste debout devant lui. Nous nous détaillons un instant, moment curieux où je me sens vieux et où je me demande ce qu’il peut bien me trouver. La comparaison n’est pas vraiment flatteuse pour moi : là où chez lui ce n’est que fraîcheur de la peau, douceur des courbes, élégance des jambes, chez moi, c’est poils partout, ventre replet, muscles de cycliste en cessation d’activité. Seul point en ma faveur: nos verges sont pareillement tendues mais la mienne, malgré son grand âge est bien plus imposante. Mon seul avantage ! Mais est-ce réellement un avantage ? Il bafouille :
— Vous êtes beau ! (Même si ce n’est pas vrai, cela fait toujours plaisir)
Il se jette dans mes bras. À nouveau baiser très profond, nos langues se mélangent, nos dents s’entrechoquent sous l’intensité. Mon ventre rebondi s’incruste dans son ventre plat. Nos sexes se frottent l’un contre l’autre. Nous tanguons ainsi plusieurs minutes avant de nous affesser ( la faute d’orthographe c’est exprès) sur la moquette…
Couché sur le dos, le bras droit dans mon dos, le gauche dans mes cheveux, il s’abandonne à mes caresses: mes lèvres courent sur son torse, jouant de nouveau avec ses seins, bécotant son ventre, l’intérieur de son cou, retrouvant sa bouche le temps d’un baiser ; mes doigts se sont emparés de son chibre : très délicatement, je découvre son gland. Du bout d’un ongle, j’entrouvre son méat puis mon index longe la grosse veine gorgée de s a n g qui parcourt son membre. J’atteins ses bourses que je soupèse tendrement. On dirait que j’ai fait ça toute ma vie. Ce jeu dure un long moment: main sur son sexe et bouche errant de ci de là. Quasiment depuis le début de ces câlineries, Noël laisse échapper une plainte continue, espèce de mélopée lancinante qui rythme mes caresses, génère mes gestes, mes baisers. À chaque errance, mes lèvres se rapprochent de son sexe jusqu’à ce qu’il en soit si près que ma langue le touche… Et comme il n’y a que le premier pas qui coûte, le reste suit rapidement. Non je ne pense pas: je n’ai jamais fait ça, c’est la première fois ! Oh la la! Je bouffe une bite! Je suis un sale P.D… Je ne pense rien de tout ça, d’ailleurs je ne pense rien du tout, je suis trop occupé à goûter cette queue et à discerner les réactions de mon petit camarade.
Tout d’abord, je lèche les quelques gouttes de liquides qui sourdent de son méat, puis j’engloutis entre mes lèvres son gland v i o l acé en prenant bien garde de ne pas l’agresser avec mes dents. Dès cette introduction, sa respiration devient haletante. Je sens qu’il fait un gros effort mental pour se contrôler, pour ne pas se vider tout de suite. J’arrête mon mouvement. Quand il retrouve son calme, j’absorbe presque complètement sa bite, mes lèvres se referment sur ce mat si raide, ma langue s’enroule autour. Dans le même temps, j’insinue ma main gauche sous ses fesses pour que mon index excite son anus, tandis que ma main droite a repris son jeu avec ses testicules qu’elle pétrit doucement. Son vit tressaute doucettement sous ces stimulus et j’ai l’impression qu’il gonfle de plus en plus. Alors que je commence le célèbre mouvement de la pompe, il se retire et ramène son visage à la hauteur du mien.
— Pas comme ça !
— Que dis-tu ?
— Je ne veux pas jouir comme ça ! Pas avant vous ! Je voudrais que nous jouissions en même temps !
Il m’embrasse derechef avec passion. Du fait de sa reptation, nos deux bites se retrouvent en vit à vit (la faute c’est encore exprès). Commence alors un étrange duel : nos bites deviennent deux glaives avec lesquels nous ferroyons. Elles se croisent, se heurtent se frottent, se compriment au gré de nos mouvements. La position allongée ne convient guère à ce genre de joute. Je soulève mon jeune amant et c’est debout que nous continuons : lèvres contre lèvres, jeu de nos langues, tétons s’excitant mutuellement, ses mains dans mon dos, les miennes pelotant ses fesses. Nos hanches exécutent une danse étrange épousant les trajectoires dictées par nos deux sexes bretteurs. Ce jeu ne peut durer éternellement et d’un commun accord, nos bites s’encastrent quasiment l’une dans l’autre et se branlent mutuellement dans un rythme qui va crescendo. Soudain, Noël se raidit, ses muscles se tétanisent et je perçois un séisme de beaucoup de degrés sur l’échelle de sa queue: elle devient la seule partie mouvante de son corps. Ces tressautements s’accompagnent d’une émission v i o l ente de sperme, d’un jet tendu qui tombe en averse sur ma verge. Il ne m’en faut pas plus. À mon tour, j’éjacule comme un f o r c e né.
Après ce premier moment d’immobilité presque irréelle nous reprenons notre masturbation calmant progressivement la cadence jusqu’à ce que nous nous soyons complètement vidés les couilles. Nous nous embrassons encore goulûment. Nous avons pris une bonne suée pendant nos transports amoureux (j’adore cette expression et je m’étais juré de la placer), nos bites et nos bas-ventres sont gluants de foutre ce qui engendre, à chacun de nos mouvements, clapotis et chuintements bizarroïdes. Si bien que la rencontre de nos regards déclenche un fou-rire inextinguible.
— Nous aurions bien besoin d’un bain. Que dirais-tu d’un plongeon dans la piscine ? (Eh oui ! j’ai aussi une piscine ! Normal vue ma position sociale).
— D’accord ! je vais chercher mon maillot.
— Tu n’en as pas besoin ! La piscine est invisible de l’extérieur et je veux pouvoir contempler ton corps autant que j’en envie.
Il me sourit et vient me poser un baiser à la commissure des lèvres. Nous sortons, enlacés.
AUTOUR DE LA PISCINE
Vendredi soir, 19 h 50. La porte-fenêtre franchie, Noël se précipite dans la piscine. Son rapide plongeon m’éclabousse de fines gouttelettes translucides. Avant de le rejoindre, je l’observe. Je ne cesse d’admirer ce jeune corps si féminin malgré cette atrophie entre les cuisses. Mon cœur bat étrangement. Ses pâles globes jumeaux si appétissants qui affleurent à la surface de l’eau à chacun de ses battements de pieds, les reflets du soleil sur ses omoplates bronzées, la fluidité de ses gestes fendant l’onde provoquent en moi un plaisir paisible. Je n’ai pas d’érection parce que ma jouissance est trop récente mais il émane de ce spectacle qu’il me donne involontairement un érotisme certain. J’apprécie, cette jeunesse ainsi offerte, conscient de la chance qui m’échoit. Je n’ai jamais été l’aise dans la flotte, j’suis plutôt du style: j’trempe un pied dans l’eau et c’est largement suffisant. J’entre donc avec précaution dans le bassin où je patauge lamentablement. Comme à l’habitude, je me trouve ridicule à la limite du grotesque. À ce moment, j’ai peur de son jugement et je prends conscience que ce que je ressens pour lui dépasse le simple désir charnel. Noël papillonne autour de moi. Ses mains effleurent mes cuisses, mon ventre, mes fesses. L’eau le rend plus hardi, elle gomme nos différences. Dans cet élément, il m’est supérieur. Sous cette forme ludique, il peut oser. Il passe entre mes jambes frôle au passage mes testicules, y déposant même des petits baisers farceurs. De sa voix juvénile, il m’incite à nager, à le retrouver dans ses jeux aquatiques. Devant mes réticences, son visage s’assombrit. Manifestement, il craint de m’avoir blessé, de s’être montré trop entreprenant. Je le rassure et lui explique mes démêlés avec l’élément liquide. Aussitôt, consolateur, il vient se coller à mon dos. Je sens ses petits seins durs se plaquer contre mon épiderme et aussi, et surtout, sa bite dressée qui s’insinue effrontément dans ma raie culière. Prérogative de la jeunesse: quelque dix minutes plus tôt, nous maculions nos ventres de nos foutres et déjà, lui est opérationnel, prêt à remettre le couvert. Il m’embrasse dans le cou, ses doigts s’aventurent sur mon abdomen. Mon bas-ventre réagit à tous ses attouchements et ma queue commence de se redresser. Percevant et goûtant mon trouble, il se colle encore davantage, frotte ses mamelons à mon échine, fait aller sa queue entre mes fesses. Sa main maladroitement se hasarde à toucher ma bite qui réagit en conséquence. Encouragé par le résultat de cette première approche, il emprisonne mon pieu en anneau entre ses longs doigts. Je tourne la tête pour chercher sa bouche. Qui cherche trouve !… Une sonnerie … deux sonneries… m e r d e , m e r d e , m e r d e … Le téléphone…. À cette heure… Sans doute, Josette…J’avais complètement oublié qu’elle devait m’appeler… Il faut que je réponde sinon elle risque d’ameuter le quartier.
— Désolé, Noël ! Il faut que j’y aille … Je sors précipitamment, la bite ballottant au gré de ma course. Le début de bandaison est déjà oublié. Je décroche. C’est bien Josette.
— Blablablaba, blablablaba …. J’ai du mal à m’intéresser à ce qu’elle raconte, je réponds par monosyllabe. Je suis encore dans la piscine, les mains de ma jeune amant (!) sont toujours sur mon corps. Mes pensées sont à cent lieux de sa conversation. Je dois bafouiller un max. Je ne suis pas rassuré car elle est très fine, me connaît trop et doit bien se rendre compte que je ne suis pas dans mon état normal. Je prétexte un mal de tête dû à une journée harassante. Heureusement, une de ses amies arrive et elle est obligée de clore la conversation. J’espère que, malgré tout, je suis parvenu à lui donner le change. Je me sers un nouveau whisky- j’en ai sacrément besoin- et retourne vers la piscine.
Je m’affale dans un fauteuil de jardin mon verre à la main. Noël fait des longueurs. Dès qu’il m’aperçoit, il sort du bassin et s’ébroue comme un jeune chien. Il s’assoit par terre entre mes jambes entrouvertes. Dans cette position, sa tête se trouve sur la même horizontale que mon pénis qui, pas encore remis de ses émotions téléphoniques, repose flasquement sur ma cuisse gauche. Il place ses mains en plateau sous mes bourses, les referment sur mes testicules qu’il fait rouler doucettement entre ses doigts effilés; sa bouche dépose des petits baisers furtifs sur mon vit qui profite de l’aubaine pour enfler. Prenant peu à peu de l’assurance, il lui donne des petits coups de langues comme un chaton faisant sa toilette. Je reste totalement immobile m’abandonnant à la félicité de l’instant. Je ne vois que son visage, sa longue chevelure, ses merveilleuses épaules: c’est à nouveau Noëlle que j’ai en face de moi. J’imagine sa petite fente humide, son petit bourgeon émergeant de son capuchon au milieu de sa toison follette. Ma bite sous ce savant léchage, sous les agaceries prodiguées à mes testicules, et aussi avec le cinéma dans ma tête, devient de plus en plus raide. J’agrippe mes jambes et les remonte haut sur le fauteuil dégageant ma raie. La jeune délurée comprend illico mon problème. Sa menotte gauche abandonne la droite toujours occupée, elle s’introduit frauduleusement dans mon sillon fessier. Elle arrive vite à ma rosette qui se contracte dans l’attente du contact. Je suis sidéré par son instinct car, tout de suite, du bout des doigts, il masse mon petit trou en composant des petits cercles concentriques. Les coups de langues ne lui suffisant plus, sa dextre abandonne provisoirement mes couilles pour venir délicatement décalotter mon gland. Du bout des ongles, elle le caresse doucement adoptant le même rythme que pour mon anus tandis que sa langue ôte une petite larme préspermatique qui perlait à la commissure de mon méat. Pendant tout ce temps, son regard cherche une approbation dans le mien. Regards intenses. Sourires de connivence. Plaisir partagé. Elle s’agenouille, ce qui lui permet de présenter sa bouche au-dessus de mon nœud. Ses lèvres capturent mon gland, sa langue titille mon méat. Je ferme les yeux et me laisse porter sur cette vague de plaisir. En douceur, sans heurt aucun, elle absorbe mon membre. Impression de toucher sa luette. Elle reste ainsi immobile, lèvres collées à mon pubis. Seule sa langue agit : elle virevolte autour de mon mat. Elle s’active avec délicatesse car aucune morsure ne vient perturber ce difficile exercice. L’envie de poser ma main sur sa tête et de lui donner de l’allant est forte. Je la réprime. Au contraire, je savoure la douceur de cet instant qui ne pourra durer éternellement tant les sensations provoquées par ses mouvements de langue font augmenter la pression. La vilaine émoustillée par la situation en remet d’ailleurs une couche. Très lentement, sa bouche libère mon sexe pour le réinvestir tout aussitôt. Pour la première fois son index f o r ç a nt mon intimité y pénètre d’un petit centimètre. Pourquoi n’ai-je jamais permis à Josette d’attenter à ce lieu? J’ai réellement raté quelque chose car c’est jouissif ce doigt qui me baise le cul. Mes muscles se contractent autour de lui et je sens une montée de liquide séminal. Elle enfourne encore quelques centimètres et bientôt, c’est tout son index que j’ai dans le fondement. Soit, elle est très douée, soit, elle est plus expérimentée qu’elle a bien voulu me l’avouer car pendant que le suce-dit index pérégrine aux environs de ma prostate, son majeur et son annulaire, ouvrant mon sillon, presse fortement sur mon anus. Je ne sais pas ce qui m’échauffe le plus : ce qu’elle fait à ma queue, ce qu’elle fait à ma rosette, ce qu’elle fait à mes couilles ou tout simplement la vision de cette magnifique jeune femme avec ma queue dans sa bouche, son doigt dans mon trou du cul, sa main qui tripote mes couilles.
L’explosion n’est pas très éloignée. Encore une fois la tentation de me laisser aller est forte. Mais tout à l’heure, Noëlle n’a pas voulu de cette jouissance égoïste pour elle. Je me dois de faire de même. Ignorant sa protestation, je me désengage. Je me laisse glisser du siège pour m’asseoir par terre en face d’elle/lui. Quand mon regard rencontre sa queue fièrement dressée, Noëlle redevient Noël sans que cela me pose réellement de problème. Envolées les frayeurs de mon cauchemar. Mes mains retracent les contours de son fin visage, apprécient le velouté de la peau, ébouriffent ses cheveux humides, se rejoignent derrière sa nuque. Nos lèvres se retrouvent. Noël, Noëlle, je ne sais plus ! Quelle importance d’ailleurs ! Pendant ce temps, mes jambes passent sous les siennes, je le soulève, l’attire à moi. Nos queues se mêlent à nouveau, nos poitrines se connectent, tétons contre tétons. Après quelques instants, elle rompt notre baiser, s’agenouille et vient proposer sa raie à ma raideur. Sans aucun état d’âme, mes mains agrippent ses fesses. Du bout des doigts, j’entrouvre son sillon et positionne mon gland. Mes cuisses se placent de part et d’autre des siennes de telle sorte qu’il sente la pression de ma queue contre sa rosette mais sans que pour autant elle en v i o l e l’entrée. Mon intention à cette seconde étant de me masturber contre son anus, de jouir entre ses fesses tandis que je ferai de même pour lui avec ma bedaine. Il passe ses bras autour de mon cou, ses mains caressent mon dos. J’ai la figure à hauteur de ses tétons que je me hâte d’exciter avec ma langue. Mon sexe donne des petits coups de bélier contre l’entrée de son temple fermé, appuyant plus ou moins fortement contre cette issue encore inexplorée. Soudain, il me chuchote au creux de l’oreille :
— Ludovic ! Enfoncez-vous dans mes entrailles ! Prenez-moi ! Je veux que votre phallus me déflore! A aucun moment, il n’abandonnera ni le vouvoiement, ni son langage châtié.
— Je vais te faire affreusement mal.
— Je vous en prie ! J’ai envie d’être votre amante ! ( Lui aussi pense à lui en tant que femme !) Tout en parlant, elle pesait de tout son poids sur mon nœud et déjà l’extrémité de mon gland entrouvrait la porte.
— Attends au moins que je te prépare. Je vais…
— Non ! Prenez-moi maintenant !
— Tu es fou ! La première fois sans aucune dilatation préalable, cela va être insupportable. Cela va te déchirer…
— Cela n’a aucune importance. Ce disant, il me lâche le cou, cramponne les pieds du fauteuil derrière moi et unissant les efforts de ses bras en traction, de son poids, il s’affale brutalement sur moi. Mon gland franchit la porte en f o r c e , aidé un peu par quelques gouttes de mon sperme venues en éclaireur. Je sens son corps se crisper sous la douleur mais il s’obstine. Peu à peu, ma bite se crée un chemin et pour finir, elle se retrouve complètement empalé sur mon vit, ses fesses reposant sur mes cuisses. Elle passe de nouveau ses bras autour de mon cou. Je m’aperçois alors que deux grosses larmes coulent de ses yeux. Je les lèche puis couvre sa belle figure de doux baisers.
— Tu vois ! Je te l’avais bien dit ! Tu aurais du m’écouter ! Je veux te donner du plaisir pas te faire souffrir.
— Ce n’est rien ! Je n’y pense déjà plus. C’est si bon de vous sentir en moi.
Je n’ose pas bouger de peur de lui faire encore plus mal. Egoïstement, je suis étrangement bien. Ma queue est chaudement enserrée dans son étroite gaine. J’ai pratiqué de nombreuses fois la sodomie avec Josette mais ici, la sensation est encore différente. Je ne saurai l’expliquer. Peut-être parce que sodomiser ma femme demandait une longue préparation et quand je la pénétrais, elle avait sa rosette aussi ouverte et aussi mouillée qu’un vagin. Peut-être, également, que cette bite qui s’incruste dans mon ventre procure d’autres émotions: je l’ai sentie tout d’abord se ramollir sous la douleur pour maintenant se redresser, retrouver toute sa vigueur et venir me chatouiller le nombril.
Ses doigts se font plus insistants sur ma colonne vertébrale. Subrepticement, il commence à remuer son joli petit cul. L’étrange mélopée déjà entendue tantôt s’échappe à nouveau de sa bouche entrouverte. Prenant appui de ses bras sur mes épaules, il se décolle très légèrement de mes cuisses puis s’y laisse retomber lentement. Il/elle fait cela tendrement sans brusquerie, lascivement. Sous l’effet de ces infinies douceurs, mon sexe ne tarde pas à enfler, il se gorge de s a n g . La complainte bizarre se modifie, monte dans les aigus. L’amplitude et la fréquence des va-et-vient augmentent graduellement. Mes mains ayant agrippé fermement ses hanches accompagnent ses déplacements pour maintenir la trajectoire et éviter toute sortie de route. Elle plante ses ongles dans mon cou, frotte sa joue contre ma barbe. Ses fesses claquent de plus en plus v i o l emment contre mes muscles. J’entre dans la zone rouge. Plus rien n’existe à cette seconde, sinon ma queue en ébullition qui laboure ses entrailles, son clito raide comme la justice qui creuse un sillon de mon abdomen à ma poitrine. Malgré l’inconfort de ma position, mon bassin entre lui aussi en vibration et dessine le contrepoint de ses mouvements J’en peux plus, mes spermatozoïdes sont chauffés à blanc. Ils s’élancent dans une course inutile et mon foutre telle une vague dévastatrice déferle dans son intesvagin qu’il inonde. Lorsqu’elle s’en rend compte, elle accélère encore son rythme. Elle frôle le déculage à chaque tour. Son chant se métamorphose en un long râle jouissif. Sa cyprine gicle jusqu’à mon visage. Quelle abondance ! Intarissable! Impression qu’elle n’arrêtera jamais de décharger. J’ai la face pleine d’elle. Enfin, elle se calme. Elle se blottit contre moi, pose sa tête au creux de mon épaule. Je suis haletant comme si j’avais fait un 100 mètres olympique alors qu’elle est à peine essoufflée. Par contre c’est de concerts que nos deux cœurs battent la chamade.
Nous restons ainsi enlacés de longues minutes ( je sais « cliché »). Expression tendresse. Baisers presque chastes. Echanges de regards. Moments où l’agitation physique cède la place à quelque chose de plus ambigu, moins racontable et en tout cas non descriptible. Dans un même mouvement, nos sexes rabougrissent. Je suis maintenant au large dans cette cavité qui me paraissait si étroite quelques minutes auparavant. Je n’ai toujours pas d’état d’âme. La seule chose qui m’inquiète un peu ( ou plutôt m’intrigue beaucoup) c’est cette confusion Noël/Noëlle qui se produit à tout moment dans mon esprit. Je sais pertinemment que c’est avec un homme que je viens de faire l’amour alors pourquoi la ( – tiens donc- pardon), le ressentir comme une femme. Bizarre. Quoiqu’elle ( encore une fois ! C’est grave docteur ?), il ait l’air de se prendre lui ( du premier coup) aussi parfois pour une fille. Mais il/elle est tellement féminine: sa démarche légèrement chaloupée, le satiné de sa peau, la finesse de ses traits, même cette poitrine anormalement développée pour un mec. Sa voix également, grave pour une voix féminine mais cependant aucunement masculine. Reste son phallus, comme il dit. Là aucun doute, les filles n’ont pas des clitoris de 18 cm. J’en suis là de mes réflexions lorsque sa voix flûtée me ramène à la réalité :
— Merci, Ludovic ! Je suis heureux que vous m’ayez dépucelé ! Ces mots prononcés, il décule et court plonger dans la piscine. Je le rejoins car mon ventre est encore tout poisseux de sa jouissance et ma queue recouverte d’un mélange de sperme, de s a n g et, il faut le dire de m e r d e . Un petit stage en eau javellisée me fera donc le plus grand bien. Nous passons quelques minutes à nous asperger, à jouer à des jeux d’eau ( mais pas des jeux d’o) pas trop compliqués pour que je puisse participer. Je sors du bassin. Sans prendre la peine de me rhabiller, je prépare le repas: en clair je mets les plats achetés chez le traiteur au four pour les réchauffer. Ensuite, je vais chercher Noëlle et je lui propose, avec une petite idée derrière la tête ou plutôt le désir de vérifier quelque chose, de lui faire visiter la maison.
VISITE GUIDEE
Ludovic veut que nous visitions sa maison. Si ça peut lui faire plaisir. Je ne suis pas encore descendu de mon nuage. Sa verge me brûle encore l’anus. Son sperme réchauffe toujours mes entrailles. C’était géant ! Alors sa baraque ! Et oui maman, je suis homo, du moins j’aime les hommes. Ce n’est peut-être pas la même chose. J’ai pris un pied gigantesque à me faire mettre. Tout à l’heure, j’ai omis d’expliquer à Ludovic que lorsque je me masturbais, c’était souvent sinon la plupart du temps sur des photos de mecs et dans les récits érotiques, je m’imaginais dans la peau de la fille. Quand je l’ai vu lundi, j’ai tout de suite été frappé par la prestance de son visage : traits énergiques, lignes pures, nez légèrement tordu qui rompt heureusement une symétrie presque parfaite ; ses cheveux bruns bouclés à la Pierre Perret, sa moustache luxuriante adoucissent sa physionomie et le rajeunissent (par cette commère de Philippe, j’avais appris qu’il fêterait prochainement ses cinquante-deux ans). J’ai été attiré par la f o r c e , la calme autorité qui émane de son regard d’azur. Ce qui m’a fait craquer c’est la gourmandise, la sensualité que révèle chaque moue, chaque mouvement de ses lèvres. Pourtant ce n’est pas Musculator ! Les abdos, il a abandonné depuis longtemps ! Mais il a un charme, un charisme… J’ai très vite compris qu’il me désirait. J’ai également enregistré que, le premier jour, il m’avait pris pour une femme. Ça m’a fait je ne sais quoi. Dès ce moment, j’ai su que je voulais que ce soit lui. Mais je n’avais pas osé envisager que ce serait si bon la première fois. Encore une pièce, une de plus ! Nous sommes déjà passés dans toutes celles du rez-de-chaussée : cuisine, bureau, salon, etc… Ne me demandez pas de les décrire, j’en serai incapable et de plus je m’en fiche. Y’a du brouillard dans ma tête. Dire que j’ai failli refuser ce boulot. Je navigue à vue entre les réminiscences de nos précédents ébats et les pauses câlins.
Entre chaque commentaire, ce ne sont qu’enlacements, caresses, baisers. Et comme il n’a pas voulu que nous nous rhabillions, il a tout à portée. Je recommence à bander. Faut dire qu’il sait s’y prendre.
Enfin, nous montons à l’étage. Il veut me faire visiter les chambres. Si nous continuons les arrêts toutes les deux marches pour nous en rouler une, nous ne sommes pas encore en haut. C’est fou ses baisers ! Ils me mettent dans un état pas possible. Tout me chavire en lui ! J’aime son ventre rebondi qui s’enfonce dans mon estomac ! Son haleine dans mon cou ! Son odeur de mâle ! Sa moustache qui picote délicieusement mes tétons. Même son sexe qui pour l’instant pendouille contre mes testicules m’émeut. Je ne parle pas de l’effet produit par les agissements de ses mains sur et entre mes fesses, dans mon dos…
Nous arrivons enfin devant la chambre conjugale. Un dernier baiser avant d’entrer. Je retiens mon rire : pensée délire, passer le seuil dans ses bras en robe de mariée dans la plus pure tradition des films hollywoodiens. Je le ravale. Je ne connais pas son sens de l’humour. Je ne voudrais pas le vexer. On sent que madame n’est pas là car le lit n’est pas fait. Comme dans les autres pièces, il se lance dans une explication que j’écoute d’une oreille distraite. Je suis plus intéressée par mon image reflétée par les miroirs d’une armoire à quatre portes qui occupe tout un pan de mur. Je me détaille des pieds à la tête. C’est vrai que j’ai un drôle de corps pour un mec : des longues jambes finement galbées, un ventre plat, raffermi par des séances d’abdos, des fesses de garçon bien rondes et bien fermes et, pour parachever le tout, mes petits seins aux pointes tendues par l’excitation. Mon délicat visage n’est pas des plus déplaisant. J’ai toujours trouvé mes cheveux magnifiques et même humides, ils le restent. Je parviens presque à comprendre que Ludovic puisse avoir envie de moi. Tout entretient l’ambiguïté. Qui suis-je ? Dommage que cette excroissance au bas de mon ventre vienne briser l’harmonie et fournit une réponse qui ne me satisfait pas entièrement. Je suis tout à ma contemplation et je n’ai pas du tout suivi son discours. Je sursaute presque lorsqu’il pose la main sur mon épaule et me dit :
— C’est l’armoire de Josette ! C’est là qu’elle range une bonne partie de ses fringues. Les portes de droite et de gauche font penderie tandis que la double porte centrale renferme ses sous-vêtements. Il doit percevoir la curiosité qui me tenaille car il rajoute : - Tu peux ouvrir si tu le désires
— Ludovic, Josette n’apprécierait sans doute pas que je regarde dans ses placards.
— D’abord, après ce que nous venons de faire, tu pourrais me tutoyer et m’appeler Ludo !
— Je suis désolé, je ne pourrai jamais ! Vous m’impressionnez trop. Grand éclat de rire !
— Tu ne semblais pas très impressionné, quand… Je deviens tout rouge, je bafouille :
— Je vous en prie !
— D’accord ! Oublions tout ça ! Mais n’aie aucune crainte, je ne lui répèterai pas si tu regardes dans ses affaires… Tu peux même fouiller, déplier … Josette est très négligente avec ses fringues ! Pendant ce temps, je vais aller voir où en est notre repas et dresser la table. Il me distille un dernier baiser dans le cou et s’éclipse.
Il me laisse seul face à l’armoire et à mes interrogations. Je n’ai vu sa femme qu’à deux ou trois occasions mais à chaque fois, elle était habillée très sexy. Je suis sûr qu’elle doit avoir de la lingerie affriolante. Je te jure maman : lorsque j’ouvre la double porte, mon seul mobile est la curiosité. Et beh ! Je ne me suis pas trompé ! J’en reste baba pendant quelques secondes ! J’ai eu l’occasion de voir le contenu de l’armoire de maman, réellement par hasard et sans qu’il me vienne l’idée perverse d’enfiler ses sous-vêtements. Je trouvai qu’elle avait pas mal de lingerie coquine. Mais alors là, maman t’es enfoncée ! C’est à plein rayons ! Plusieurs rayonnages pour les culottes et autant pour les soutiens-gorge ! Et encore d’autres avec porte-jarretelles et des accessoires dont je ne connais même pas le nom. Les culottes ce ne sont pas des « petits-bateaux », ce ne sont que frou-frou et dentelles, soie et satin. De coquins brésiliens en satin bicolore côtoient de mignonnes soieries, le noir string ficelle repose sur d’immaculés mini-slips. C’est vrai que maman, elle travaille à la Poste et que n’ayant pas de mari, il ne peut être patron. Ludovic ( je n’arriverai jamais à dire Ludo) a raison, sa femme n’est guère ordonnée. Manifestement, elle a « rangé » n’importe comment culottes, soutiens-gorge et autres affaires prises par erreur en oubliant de les replier. Le premier moment d’étonnement passé, j’examine de plus près ces empilements. Machinalement, je me saisis d’une culotte de soie dans les tons bordeaux. D’abord, j’apprécie la douceur de l’étoffe, son bruissement sous mes doigts. Dans un mouvement irraisonné, je plaque le slip contre mon corps. Du bout du pied, je repousse la porte pour pouvoir m’admirer dans la glace L’image renvoyée par le miroir est frustrante. Aspect d’inachevé. Et puis zut ! Je ne résiste plus, je le passe. J’ai un peu de mal à maintenir mon sexe sous la mince étoffe. Surtout que cette situation l’excite et qu’il a une nette tendance à vouloir s’échapper. Mais heureusement ce n’est pas de l’article de supermarché : toute tentative de fuite est instantanément annihilée par la bonne tenue de l’étoffe. La bonne surprise est que Josette et moi devons avoir sensiblement la même taille. Le reflet que m’offre alors le miroir est saisissant : la soie épouse parfaitement mes fesses, pour tout dire les moule, et en fait ressortir la rondeur. La couleur s’accorde avec la carnation de ma peau. Je n’avais jamais ressenti le désir de porter ce genre de sous-vêtements et je suis tout à fait incapable de dire ce qui s’est produit en moi quand j’ai palpé cette étoffe soyeuse : le besoin soudain de sentir sur moi cette douceur. Complètement aberrant !
— Elle te va bien cette culotte ! A ces mots, je sursaute. Ludovic est appuyé négligemment au chambranle de la porte et il se rince l’œil. Le salaud, il savait ce qu’il faisait en me laissant seul face à mes tentations. Je suis affreusement gênée. Bien évidemment, je rougis comme une première communiante. Une fois de plus, je bégaie :
— Je suis désolé. Je n’aurais pas…
— Ne sois pas désolée, me coupe-t-il. Tu es magnifique. Il s’approche de moi, me prend la main et me fait effectuer un tour complet sur moi-même. Elle te va à merveille.
— Je crois qu’il y a le soutien-gorge assorti, rajoute-t-il. J’avais offert cette parure à Josette à je ne sais plus quelle occasion.
— Mais je n’ai pas de poitrine ! Je vais être ridicule. Bizarre ma réaction, je ne m’offusque pas du fait qu’il veuille me faire porter un soutien-gorge mais de mon absence de poitrine.
— Ma chérie ! ( Il m’a appelé sa chérie ! ! !) Tu as presque autant de seins que ma femme. Et ces soutiens gorge sont des wonder j’sais pas quoi. Ils compriment ta poitrine et font ressortir tes nénés. J’avais remarqué qu’en effet, Josette avait une poitrine gracile mais agressive.
Immédiatement après, il passe aux actes. Il fouille dans les rayons et y pêche l’objet de son fantasme. Il m’aide à le passer. Comme pour le slip, il est parfaitement à ma taille.
— Attends ! Il doit y avoir un porte-jarretelles qui va avec ! Il replonge dans l’armoire et en réapparaît avec. Il s’est également emparé d’une paire de bas couleur chair. Il m’explique que ce sont des bas avec couture. S’il le dit, je ne vais pas le contrarier. Avec son aide diligente, je me harnache. Ça lui fait drôlement de l’effet, cette petite séance d’essayage car son bermuda est déformé par une grosse bosse ( Tout à mes émotions d’avoir été surpris, j’ai omis de préciser qu’il avait enfilé un bermuda). Je suis troublé mais ce trouble est contrebalancé par un certain malaise d’où un petit pénis facilement dissimulé au fond de la culotte. Mal à l’aise non à cause de cette féminisation mais parce que ce sont les habits de Josette. Sentiment de sacrilège. De plus les bas coutures, ça met sans doute en valeur le galbe de mes jambes mais au mois de juillet avec une journée où le thermomètre est monté à 35 à l’ombre, ce n’est pas terrible.
Ludovic est allé chercher une paire d’escarpins. Il veut que je les essaie. Je proteste arguant que mes pieds sont trop grands.
— Elle avait de tous petits petons, chantonne-t-il.
— Pour un homme, sans doute. Néanmoins, je chausse du 40. Ça m’étonnerait que Josette ait d’aussi grands pieds.
— Je n’en ai aucune idée. Essaie ! Je suis certains qu’ils vont t’aller à merveille.
Que ne ferais-je pas pour lui être agréable ! La bonne volonté ne suffit pas. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous abandonnons. Je vérifie la pointure. C’est du 37. C’était un combat perdu d’avance.
— Je t’en achèterai demain ! ( Indice intéressant ! Il pense déjà au lendemain. Ce n’est pas dans son esprit une aventure d’un seul soir !) Veux-tu marcher pour moi ? Je joue au mannequin et défile dans la chambre pour ce seul spectateur très attentif. Il s’est assis sur le lit. J’entends sa respiration qui s’accélère. Il ne peut s’empêcher de se masser le sexe à travers son bermuda. J’en rajoute un peu, tortille du popotin, joue les femmes fatales.
— Tu sais ce qui me ferait excessivement plaisir ? Je n’en sais rien, mon chéri mais si c’est venir planter ton membre que tu n’arrêtes pas de tripoter dans mon vagin, je suis partante tout de suite. Mais non je ne lui dit pas ça ! Je murmure simplement d’une manière que je considère très féminine.
— Je ne sais pas ! Mais je ferai tout ce que vous voudrez.
— Vraiment tout ?
— Oui ! Tout ! réponds-je en frissonnant malgré tout un peu en pensant où peut m’entraîner une telle affirmation. D’accord, ce n’est pas un dialogue d’une grande teneur intellectuelle mais les circonstances ne s’y prêtent pas vraiment.
— Rassure-toi ! Ce que je vais te demander n’a rien de douloureux. Je pense plutôt que ça va te plaire !
— …
— Ouvre la porte de gauche. Tu trouveras tout un choix de jupes et de petits hauts. Choisis ce que tu veux et porte-les pour moi.
— Ce sont les affaires de votre femme, proteste-je de nouveau. Nouveau paradoxe, ce n’est pas le fait de m’habiller en femme qui m’interpelle mais ce qui me gêne c’est que ces fringues appartiennent à Josette.
— Quelle importance ! Et tu as dit que tu ferais tout ce que je voudrais ! Il quitte le lit et ouvre lui-même la porte. Wouah ! Je ne sais pas où donner des yeux ! Des dizaines d’ensembles sont suspendus. Pour gagner du temps, la dame a déjà appareillé haut et bas. Jupes longues, courtes, en cuir… Caracos, chemisiers, t-shirts, sweater… tous très élégants et très sexy. Je n’ose pas toucher. Je n’arrive pas à me décider. Devant mes tergiversations, Ludovic décroche un cintre et me le tend :
— Essaie ça. Je suis sûr que tu vas être craquante. Son choix s’est porté sur une jupe noire très courte et un chemisier blanc d’une coupe classique mais probablement en satin ou quelque étoffe similaire. Ludovic s’adosse au mur et profite du spectacle. Comme pour les sous-vêtements, on dirait qu’ils ont été achetés pour moi. Dément ! Je contemple ma silhouette dans le miroir. C’est LE CHOC : c’est moi cette silhouette hallucinante dont cette tenue, tenue de rêve, souligne le contour harmonieux de mon corps, prolonge mes jambes, établit des lignes de fuites qui se rejoignent dans un triangle magique, révèle la rondeur du genou, épouse étroitement le galbe de ma fesse, en accentue encore la fermeté. J’évolue devant la glace pour me découvrir sous tous les angles possibles. Je suis BELLE pas beau mais BELLE. En mec, j’avais quelque chose de féminin On m’a d’ailleurs souvent traité de fille. En femme, je n’ai rien, strictement rien de masculin. Dans le miroir je croise le regard de Ludovic : je suis bien… Pour la première fois, je n’ai pas honte de la finesse de ma cheville. Pour la première fois, le délié de ma jambe, l’absence de muscles hypertrophiés, le grain satiné de ma peau m’apporte la fierté.
— Bouge ! me lance-t-il. Laisse ton corps s’exprimer ! Laisse parler la femme qui est en toi !
Je commence à marcher, suivant mon image dans les glaces. D’abord timide, je me risque à quelques petits pas devant l’armoire. Je me trouve gauche dans cet accoutrement inhabituel. Peu à peu, je me libère. Ma démarche devient plus fluide. Mes hanches oscillent au rythme de mon avancée. Je me prends au jeu. La féminité émerge en moi. Je me sens FEMME. Je suis une FEMME. Je m’aventure jusqu’à la porte-fenêtre. La combinaison des frottements et glissements des différents textiles sur ma peau génère des sensations très agréables. Vraiment enivrant. J’en ai la chair de poule. Mon sexe, cet idiot, ne peut se tenir tranquille et me rappelle ma condition originelle. Je jette un œil dans la glace : Encore heureux ! Ça ne se voit pas. La soie tient bon. Je ne suis pas le seul à être "sensibilisé". Ludovic, pour plus de commodités, a ôté son bermuda et caresse son pénis redevenu très performant. Provocante, je viens me planter devant lui. Je me cambre, je fais saillir cette poitrine que je n’ai pas vraiment ( très bien, ces wondertruc !). Je remue mon petit popotin bien dessiné par le tissu collant. Juste sous son nez.
Ludovic ne résiste pas longtemps à ce petit manège. Il s’éjecte du lit. Je me retrouve emprisonnée entre ses bras. À pleines mains, il me pelote les fesses à travers la jupe. Bouches à nouveau rejointes. Il retrousse la jupe et me la roule sur les hanches. Sexe à sexe. Mains qui s’égarent sur les bas. Crissement soyeux au passage de ses paumes. Baisers dans mon cou. Baisers dans son cou. Mots murmurés sans grandes significations. Mains sur son derrière. Dextre et Senestre dans ma culotte qui écartent mes deux globes. Elles s’insinuent dans ma raie, joue avec mon anus encore entrouvert. Deux doigts s’engagent dans le chemin obscur.
— Ludovic ! Vous allez tout froisser ! Josette va s’en apercevoir ! ( oui, je n’ai pas encore complètement perdu la tête )
— Ne t’en fais pas, ma chérie ! Le pressing ça existe !
Il me prend par les hanches et me retourne comme une crêpe. Ainsi, je suis face à la glace. Dans cette position, je ne peux plus rien faire. Je n’ai plus qu’à subir cette délicieuse agression. Je le vois s’agenouiller derrière moi. Il dégringole la culotte jusqu’à mes genoux. Ses fortes paluches d’homme ouvrent largement mes fesses. Sa tête disparaît à ma vue. Il lèche ma raie. Contact humide contre mon rectum. Pour lui faciliter la tache, je prends appui contre l’armoire. Quelques acrobaties pour me débarrasser de la culotte. Ouf ! Enfin, je peux écarter mes jambes, me cambrer au maximum et tendre vers lui mon petit cul. L’offrir à sa dégustation. Ses lèvres baisent mon anus tandis que sa langue s’y enfonce profondément. Il en profite pour bien lubrifier mon conduit avec sa salive. Dans le miroir, sa verge me semble encore plus énorme que tantôt. La mienne me fait mal à f o r c e d’être roide. Maintenant qu’il est bien installé, ses mains changent d’objectifs. Mes testicules ! Qu’est-ce qu’il leur fait ? C’est bon ! Il les presse avec douceur entre ses paumes ! Deux doigts, puis trois viennent remplacer sa langue. Il les enfonce entièrement puis les retire. Il répète plusieurs fois cette manœuvre. À chaque passage, de l’extrémité des doigts, il titille ma prostate et dilate un peu plus mon entrée. Depuis un moment sans même que je m’en sois rendu compte, j’ai commencé de gémir. Une longue plainte que je ne peux contrôler. Pas plus que je ne vais pouvoir me contrôler très longtemps. Quelques gouttes de sperme se sont déjà échappées de mon phallus. Ma respiration se dérègle vraiment quand Ludo m’introduit un quatrième doigt. Il le retire aussitôt. Il se relève. Je sens qu’il se présente contre mon trou. La pénétration a lieu sans aucune difficulté. Mes chairs s’ouvrent largement pour l’accueillir. Les poils de son pubis me chatouillent les fesses. Il reste immobile quelques secondes. Nos regards s’accrochent à travers la glace. Dans ce qui va suivre, à aucun moment, nos yeux ne vont se quitter.
Après cet instant de recueillement, il débute sa chevauchée par quelques coulissages gentillets. Il est rattrapé par mes gémissements de plus en plus lancinants. Son excitation galope dans le même tempo que la mienne. Ses mouvements deviennent plus rapides. Je les sens plus lourds. À chaque fois, plus profond. Accélération. Prostate qui s’enflamme. Respiration pantelante dans mon oreille Ma voix s’envole, déraille. Sa dextre empoigne ma bite. Branlage au même rythme que ses pénétrations. Surchauffe. Avec Maxwell, une seule cuillère suffit ! Là quelques allers et retours suffisent ! Je pars ! Je gicle ! J’éclabousse ! Ludo m’inonde. Il me remplit les entrailles ! Maman, c’est hyper super génial de se faire baiser par une grosse bite bien pleine. Désolée cela m’a échappé ! Ludovic décélère. Ma voix aussi. Il arrête de remuer en moi mais il continue de me masturber. Mon sexe ne s’est pas ramolli. Mon dieu. Mes gémissements reprennent de plus belle. Nouvelle montée en puissance. Ludovic s’acharne. Sa main se déchaîne. Il secoue v i o l emment ma bite. Finalement, il a gain de cause. Je jouis encore une fois longuement. Petite giclée mais grand pied. Mon pénis daigne baisser la tête. À la suite de cet exercice de style, nous restons quelques secondes immobiles puis Ludovic me conduit jusqu’au lit où nous nous affalons. Il est toujours en moi. Manifestement, sa verge aussi a du mal à retrouver une position de repos. Je la devine encore bien rigide et prête à l’emploi.
D’où ma surprise quand il se retire. Mais ce n’est que pour mieux…Avec une certaine tendresse, il me place sur le dos. Il remonte mes jambes contre le chemisier et pointe son engin. J’avais raison : son sexe est vraiment très raide. Il me pénètre tranquille. Il me baise de nouveau tout en me regardant en souriant. Ses mains cajolent mon visage. Je suis bien. Maintenant, il prend son temps, il se montre très doux. Il déboutonne le chemisier, passe une main dans les bonnets, agace mes tétons. Son sexe circule librement dans cette gaine qu’il a déjà si bien ointe. J’apprécie cette sensation que je ressens à chacune de ses pénétrations mais plus de plaintes, plus de gémissements, je suis apaisée, vidée. Je voudrais qu’il soit aussi heureux que moi alors mon bassin bouge, va à sa rencontre, mes mains étreignent ses fesses. Je lui offre ma bouche qu’il embrasse passionnément. Tout à coup, sans signes précurseurs, alors qu’il est enfoncé en moi profondément, il s’immobilise et devient tout raide. Ses ongles se plantent dans mes épaules et il éjacule abondamment. Il s’écroule sur moi en marmottant. Nous ne bougeons pas jusqu’au moment où son sexe recroquevillé s’extirpe seul de mon vagin.
Nous nous relevons. Regard dans le miroir. Un mot : destroy. Déjà, son torse est tacheté par ma semence. Quant à moi. Indescriptible. La jupe a perdu toute élégance : un sac froissé roulé sur mon ventre. Sans compter les souillures. Le chemisier idem. Les bas n’ont pas résisté, ils sont bons pour la poubelle. Les larmes me viennent aux yeux. Il me prend dans ses bras et me cajole.
— Pourquoi pleures-tu ?
— Tu.. Pardon. Vous avez vu ce que nous avons fait ?
— Tu n’as pas aimé ?
— Si ! Si ! Mais regardez l’état de vêtements et les bas ?
— Comme je t’ai dit tout à l’heure, y’a des pressings ? Quant aux bas, crois-tu que Josette va s’apercevoir que cette paire a disparu. Sur ces mots, il rabaisse ma jupe, enfin la jupe, réarrange le chemisier.
— Regarde ! Ce n’est pas si mal ! Allez viens, nous avons besoin d’un bon bain ! Et pas dans la piscine cette fois ! Il m’ouvre une porte dissimulée par une tenture et nous entrons dans la salle de bain.
CHAUDE SOIREE
Lorsque nous redescendons au salon, il est plus de 22 heures. Les plats réchauffés ont eu tout le temps de refroidir et sont complètement racornis. Cela n’est guère appétissant et nous avons faim. Il ne nous reste plus qu’une unique possibilité: aller au restaurant. À cette heure, seule solution pour trouver quelque chose d’ouvert, descendre à Lyon. C’est ce que Ludo me propose.
— Si vous voulez. Vous me laissez cinq minutes pour me changer, dis-je en me dirigeant vers la porte.
— Mais où vas-tu ?
— Ben, je vais ma changer. Je veux m’habiller correctement pour vous faire honneur.
— Tu as bien dit que tu ferais tout ce que je voudrais.
— Oui ! Bien sûr !
— Alors tu n’as pas besoin d’aller au studio. Nous allons remonter dans la chambre et nous te choisirons une tenue.
— Mais je n’ai pas la même taille que vous
— Aussi, ce n’est pas mes affaires que tu vas porter. Je comprends alors ce qu’il veut dire. Je suis effarée par cette idée.
— Oh! Non! Nous allons être complètement ridicules. Pas seulement moi, vous aussi.
— Quand je t’ai vu la première fois, quand tu as parlé, je t’ai pris pour une fille. Il a fallu que Philippe parle de toi en tant que mec pour que je m’en rende compte. Et encore, je ne suis toujours pas sûr que tu sois vraiment un garçon. Quand je te baise, tu es une fille.
J’ai beau être flatté par ses propos, je panique littéralement. Ludo me rassure. Il me câline. Il m’affirme qu’il ne me proposerait jamais cela s’il craignait qu’on se rende compte que je n’appartiens pas vraiment à la gent féminine. Les chaussures ! Voilà la solution !
— Ludovic ! Je n’ai pas de chaussures ! Je ne peux pas aller à Lyon pieds nus. Il en faut plus pour le décourager.
— Ne t’en fais pas, ma biche ! Josette a des espadrilles qui tu devrais pouvoir enfiler. Ne perdons pas de temps sinon on va finir au buffet de Perrache.
Devant son insistance, je cède et le suis à l’étage. Nous fouillons dans les affaires de Josette ou plutôt, il fouille. Je n’ai plus faim et j’irai volontiers me coucher avec un livre. Finalement, son choix s’arrête sur une mini-culotte noire en soie bordée de frou-frou qui esquisse joliment ma fesse et contient non sans mal mes génitoires pourtant rabougris. Il m’aide à passer le soutif assorti. Malgré mon angoisse, je ne peux qu’apprécier son goût et la douceur de sa main sur ma peau. Une jupe en daim boutonnée derrière, un bustier blanc et un châle noir complètent rapidement ma tenue. À mon grand désespoir, mes pieds parviennent à s’insérer dans ces espèces d’espadrilles. Le talon dépasse un peu mais d’après mon amant, cela ne se voit pas. Malheureusement, je ne peux pas dire le contraire. Il me demande de faire quelques pas.
— Admirable ! Je mets au défi n’importe quel homme normalement constitué de deviner que tu n’es pas une femme. Tu as une démarche qui ferait bander un saint! Et je ne suis pas un saint ! Suis-moi, nous allons parachever ta métamorphose.
Il m’entraîne dans la salle de bain adjacente et me fait asseoir devant la coiffeuse de sa femme.
— Occupons-nous de ton visage.
Il me nettoie d’abord la peau puis m’applique un léger fond de teint, ombre mes paupières, ourle mes lèvres d’un rouge tendre et provocant. Enfin, il s’occupe de ma chevelure : j’entretiens parfaitement mes longs cheveux bruns et il n’a guère de mal, les ramenant derrière, de tresser une courte natte. Il me répète pour me rassurer ou/et pour se rassurer:
— Je t’assure que personne ne s’apercevra que tu as une paire de couilles.
Je proteste mais il me saisit tendrement le bras et me "traîne" littéralement jusqu’au garage.
Le voyage est un vrai calvaire. Plus Lyon se rapproche, plus j’appréhende le regard des autres, leur sourire en coin. Je le supplie de faire demi-tour. Plus aucune excitation d’aucune sorte, je suis m o r t e de trouille. Je lui répète et lui répète encore qu’on va se moquer de nous, de lui surtout. Et ça je ne le veux pas. À ce moment, je découvre un autre Ludovic. Quelqu’un qui a l’habitude de décider, d’agir comme bon lui semble. Rien ne le fait changer d’avis, quand il veut quelque chose. Sa seule réponse tout le long du voyage :
— Je suis fier qu’on me voit avec toi.
Et lorsque je le menace de sauter en marche, il éclate de rire. Nous laissons la voiture au parking souterrain de Bellecour. Nous marchons main dans la main. Je suis inquiète mais dans la nuit personne ne s’intéresse à nous. Nous traversons la Saône et trouvons un bouchon ouvert dans le quartier de St Jean. Malgré l’heure avancée, le restaurant est encore bien fréquenté. Quand nous pénétrons dans la salle, Ludovic me tenant par la taille, j’ai les jambes en coton. J’ai l’impression que tout le monde nous regarde d’un air goguenard. Imperturbable, Ludovic réclame une table pour deux. Le maître d’hôtel nous installe face à face au fond de la salle. Ludo commande une bouteille de rosée de Provence. Je lui laisse établir le menu car je n’ai pas faim. Mon estomac aurait plutôt tendance à vouloir rejeter ce qu’il contient.
Peu à peu, apaisée par l’indifférence des gens à notre encontre, les paroles de mon ami et la chaleur du vin, je me détends. Je prends un réel plaisir à ce souper improvisé. D’abord plaisir d’être avec un homme à la conversation attrayante et au charme fou. Plaisir de la nouveauté: au gré, de mes mouvements l’air s’infiltre sous ma jupe et me procure des sensations inhabituelles. Plaisir trouble: je remarque que les hommes présents dans la salle me regardent plus qu’il n’est nécessaire et leurs regards n’expriment pas le mépris mais l’envie. Plaisir par moments un peu pervers: je les imagine découvrant la réalité de mon sexe. Je suis tout à fait réconfortée quand un très beau jeune homme me lance des oeillades qui ne laissent aucun doute sur ses désirs. Grisée par l’alcool, je les lui retourne. Lorsqu’un besoin impérieux me conduit aux toilettes - Non, je n’ai pas fait l’erreur commune d’aller dans celles des messieurs- , il s’arrange pour être sur mon chemin à mon retour. Je panique. Il va se rendre compte que je suis un homme. C’est foutu. Le dragueur, très sûr de lui :
— Emmène ton grand-père se coucher et retrouve-moi au Blue Cats ( cherchez pas, il n’existe pas!).
Je suis statufiée, momifiée. Si je parle, il va découvrir l’imposture. Devant mon mutisme, il enchaîne:
— Allez! Ne joue pas les vierges effarouchées ! Tout à l’heure, Ca ne te gênait pas vraiment de me faire de l’œil!
Il est salement imbibé. Son haleine fleure bon la vinasse. Il va se foutre de moi! C’est le scandale assuré! Il faut que je dise quelque chose.
— Laissez-moi passer, je vous en prie !
— Une nana comme toi avec un vieux ! C’est honteux ! Il te paie au moins ! me rétorque-t-il, furieux.
Soulagement, il ne semble pas s’apercevoir… Il faut que je me débarrasse rapidement de lui. Pas un garçon ! Pas un client ! Autant tout à l’heure, je souhaitai ne rencontrer personne, autant je prie pour qu’arrive quelqu’un ! Il m’agrippe par le bras. Là, il va s’en rendre compte ce n’est pas possible !
— Arrêtez sinon je crie!
— Tu n’oseras jamais! Espèce de pétasse!
Maman! Donne-moi une idée! Vite! Son autre main se tend pour toucher ma poitrine. Il ne pourra faire autrement que découvrir mon imposture. Dans un sursaut instinctif, je me baisse et mords v i o l emment ses doigts qui allaient atteindre leur cible. Il retire vivement sa main en retenant difficilement un cri de douleur. Je ne l’ai pas raté. Dans ma rage, je l’ai mordu au s a n g . J’en profite pour f o r c e r le passage. Ouf ! La salle. Sauvée ! Il me poursuit de ses invectives mais n’ose me suivre.
— Espèce de salope ! On se retrouvera ! Tu peux prendre tes airs de Sainte Nitouche, t’es qu’une pute qui s’vend à un vieux crabe !
Je continue mon chemin en ignorant ces dernières insultes mais très, très fière qu’il me prenne pour une "nana", une "pute", une "pétasse", une "salope". J’espère seulement qu’il ne viendra pas faire de scandale à notre table. Il n’en sera rien. Je rejoins Ludovic et lui raconte ma mésaventure. Il me dit qu’il est fier de moi. Il m’embrasse tendrement sur la bouche au grand dam du séducteur dégrisé revenu entre temps dans la salle.
Je sors de l’établissement fièrement au bras de Ludovic en - comme on le dit vulgairement - tortillant du cul. Je suis heureuse, j’ai le sentiment d’avoir franchi un pas, d’avoir gagné un combat. Je sais aussi que, ce soir, se sont créés des besoins qu’il me faudra assumer: m’exhiber en femme, sentir les regards concupiscents des mâles, jouir des regards beaucoup moins aimables, au mieux envieux au pire franchement malintentionnés, de leurs compagnes.
En regagnant tranquillement la voiture, nous analysons les sentiments qui nous agitaient pendant ce repas. Ludovic m’avoue que, malgré ses affirmations, il avait craint qu’on me démasque. Quelque part cela l’avait excité. Il avait, évidemment, remarqué le désir que j’allumais dans les yeux de certains hommes: cela avait flatté sa vanité. Comme moi, il avait imaginé leur tête découvrant ce qui se cachait dans ma culotte. Je lui explique comme j’ai été troublée, comme je le suis encore, par toutes les sensations nouvelles procurées par ces habits féminins. Lorsque nous arrivons à la voiture, nous sommes tous les deux émoustillés par les propos que nous venons de tenir. Nous nous asseyons dans l’Audi. Je sens sa bouche dans mon cou. Sa main se faufile sous ma jupe. Elle remonte entre mes cuisses. Je suis crispée. Je n’aime pas ce lieu. Mon excitation s’effrite. Du bruit ! Une bande de jeunes approche. Je ne suis pas rassurée. Je profite de l’occasion.
— Ne restons pas là ! dis-je en le repoussant.
— Tu as raison ! Le lieu n’est guère propice à l’intimité. Il actionne le démarreur et nous quittons le parking
Nous empruntons le périphérique. À cette heure, il y a peu de circulation. En quelques minutes, nous avons atteint la sortie de Lyon et nous roulons sur l’autoroute. Ludovic la quitte à la première sortie. Il emprunte la nationale qu’il abandonne presque aussitôt pour une petite route. Il conduit nerveusement sans un mot. Il s’engage dans un chemin de terre et au bout de quelques mètres arrêtent la voiture, coupe phares et moteur. De nouveau sa bouche dans mon cou, sa main sous ma jupe. Il murmure :
— Ma douce, que tu es belle, que tu es belle ! Que ta peau est douce, dit-il en affleurant la chair de mes cuisses.
Ici, je me sens plus à l’aise. L’excitation renaît. Ma main gauche se pose sur son pantalon. Une érection solide déforme déjà la toile de celui-ci. D’un geste prompt, je dégrafe son pantalon et je zippe la fermeture éclair. J’introduis ma main dans son slip dont l’étoffe contient difficilement une virilité encore réveillée à cette heure tardive. Paume ouverte, je la flatte, percevant à travers le tissu son raidissement progressif et l’augmentation de sa taille. Augmentation telle que, soudain, ma peau est au contact direct de son gland qui s’est échappé de sa geôle. Mon pouce câline ce bout de chair libre tandis que ses quatre frères font glisser les testicules le long de cette hampe maintenant rigide. Je m’agenouille sur le siège et mes lèvres s’y posent, parsemant de petits baisers cette peau tendue. Il échappe à ma bouche et quitte prestement la voiture. Il me tend la main. Je la prends et sors à mon tour. Il s’adosse à la portière arrière, pantalon largement ouvert. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner ce qu’il attend de moi.
Je m’agenouille dans l’herbe humide de rosée en prenant soin, en petite femme bien propre, d’ouvrir ma jupe afin de ne pas la salir. De mes doigts actifs, j’abaisse peu à peu le devant de son slip, massant ses testicules et fouraillant dans ces poils. Ma bouche reprend la conversation là où elle l’a laissée. Ludo, la main dans mes cheveux, s’abandonne à mes initiatives. Un ultime centimètre et son sexe jaillit et heurte mes dents. Un instant, je le contemple: il est encore plus imposant sous le clair de lune. J’aide ses fesses à s’extraire de leurs derniers remparts. Pantalon et slip aux genoux. Mes mains sur ses fesses : je les écarte. Mes index pressent son anus. Ma langue à plat, je lèche amoureusement cette raideur. Partant de la base de ses bourses, j’arrive jusqu’au méat. Je pivote autour d’icelui, redescends. Je mordille délicatement les bourses au passage. Je réitère cette manœuvre son grand contentement. Mes index se font plus pesants contre son petit trou. Les soubresauts de son membre. La tension du mien qui s’évade de sa petite culotte et tend l’étoffe de la jupe. Ma bouche béante accueille ce monstre. Mes dents repoussent son prépuce. Ma langue s’enroule autour de son gland.
Mes index dans un dernier effort v i o l ent son cul. Ses mains ôtent mes mains, les reposent sur ses testicules. Son pénis butte ma luette. Haut le cœur. Haut les cœurs ! Mes doigts se crispent autour de ses bourses. Sa respiration s’affole. Muscles faciaux se contractent autour de cette tige… Bouche piston… bouche succion… spasme… accélération… ongles s’incrustant dans mes cheveux… bouche aller-retour… aller… retour… aller… aller ret… jaillissement… our all… liquide sous-pression… er ret …chaud, fade… our aller re… cavité encombrée… tour… déglutition… aller… gorge transpercée… ret… lèvres dans sa toison… our… mains autoritaires plaquant ma tête… ma culotte trempée de ma jouissance… dernier sursaut… retrait… lui à genoux… sa bouche… ma bouche… baiser tendre. Long baiser où il partage avec moi, le sperme que je n’ai pas avalé.
— Merci Noëlle ! J’en avais tellement envie ! Mais toi ?
— Ne vous en faites pas pour moi j’ai … Oups ! La jupe et la culotte ?
— Quoi la jupe et la culotte ?
— Elles doivent être dans un état ! Je me relève immédiatement pour constater les dégâts.
Sans aucune pudeur, je retrousse la jupe. Je ne l’ai pas ratée : à la lumière lunaire, je constate qu’une grosse tâche huileuse décore l’intérieur de la jupe. Ludo récupère un paquet de kleenex dans la boite à gants et tente de réparer les dommages. Peine perdue !
— Comme le reste, au pressing ! No problem !
— Votre femme va s’en rendre compte !
— D’ici le mois de septembre, toutes ces fringues seront propres et bien rangées ! Ma mie, tu auras largement le temps d’en salir d’autres !
Comme mon sexe avait quitté la culotte, celle-ci a évité la catastrophe et je peux l’y réinstaller lorsque Ludovic a fini de l’essuyer avec ses mouchoirs en papiers. Après un dernier baiser et un salut à notre complice la Lune, nous réintégrons la voiture d’abord et après une demi-heure de route, la propriété.
Après nos exploits nocturnes et champêtres, il est nécessaire que nous prenions un bain, un de plus. À la sortie du bain, Ludovic passe crèmes et onguents sur et dans mon anus plus qu’endolori. Il souhaite que je dorme avec lui. J’accepte sans hésitation. Enlacés, nous nous rendons dans la chambre. À sa demande, j’enfile une coquine culotte brésilienne en satin et passe une nuisette en tulle blanche. Nous nous couchons dans le grand lit conjugal, tête contre tête, sexe à sexe, ventre contre ventre et nous nous endormons ainsi quasi instantanément. Il faut dire qu’il est trois heures du matin et que la journée a été longue et bien remplie.
Samedi matin: une bonne odeur de café s’infiltre dans mes narines puis une douleur sourde me rappelle les aventures de la veille. Le matelas qui s’affaisse, une paume fraîche sur mon front, j’ouvre les yeux. Le visage de Ludovic en plan rapproché, un premier baiser amoureusement échangé, contact d’une main sous la nuisette, geste de tendresse: la journée se présente sous les meilleurs auspices.
— As-tu bien dormi? Comment te sens-tu ce matin? Pas de regrets ? Les mots se bousculent tel un discours bien préparé que l’on débite. Je lui réponds encore tout ensommeillée:
— Dormi comme un loir. Anus en feu. No regret. C’était formidable. Il me serre très fort entre ses bras.
— Je dois retourner au bureau. Tu veux rester ici? M’attendre ?
— Oui, oui. Tout ce que tu veux.
Et disant cela, je ne me sens pas ridicule, je suis incapable de réfléchir. La seule chose qui m’importe est qu’il m’enfonce encore sa bite ( je deviens vulgaire !) au fond de mon vagin.
— Je voudrais que tu te vêtes en femme constamment, même en mon absence. Tu ferais ça pour moi ?
— Sans problème ! Je me suis sentie si bien hier soir.
— Alors choisis dans les vêtements de Josette et fais-toi belle. Je reviendrai à midi avec de quoi manger. Euh… ton… Enfin… tu as très mal ?
— Je me sens un peu meurtrie mais ça n’a guère d’importance.
Il ouvre le lit, me tourne sur le dos. Il retrousse la nuisette, fait glisser ma culotte. Avec des gestes délicats, il constate l’état des lieux. À son soupir, je comprends que la douleur ressentie depuis mon réveil n’est pas due à mon imagination.
— Ma pauvre chérie comme tu dois souffrir… ta petite rose est tout irritée… ne bouge pas… je vais te soigner…
Son premier soin est de me lécher consciencieusement l’entre-fesse. Se prenant au jeu, ses mains remontent le long de mes hanches, soulevèrent mon bassin, se faufilent jusqu’à mon intimité qui, déjà se redresse. Sa langue de soignante, apaisante devient excitante, exigeante. Le désir monte et j’aspire à une jouissance matinale. La forte personnalité de Ludovic s’exprime encore une fois. Il me délaisse:
— Chérie, je dois y aller… le bureau… tu comprends… il faut que j’avance ce dossier…
Un dernier baiser sur ma lune dénudée et il s’enfuit. Alors que, déçue, je me réajuste, il réapparaît. Une seconde, j’espère mais il tient un tube à la main:
— Tiens, enduis-toi bien avec cet onguent, ça te soulagera.
Il jette le tube sur le lit et il repart aussitôt. Je me masse l’anus interne et externe avec cette pommade. Elle me soulage si bien que je me rendors! C’est le téléphone qui me réveille. Il est près d’onze heures…
WEEK-END
Samedi 10, le matin: quel dommage que je doive aller au bureau ce matin, je lui aurai bien limé encore une fois son petit cul mais c’est l’expansion de ma boite qui est en jeu. Je ne vais pas laisser une histoire de cul, aussi agréable soit-elle, fiche en l’air des mois de travail. C’est affolant, j’ai joui plus de fois en une dizaine d’heures qu’habituellement en un mois. Sa jeunesse et sa spontanéité me font gonfler la queue et pas seulement la queue, il ne faudrait pas qu’elle me fasse perdre la tête. Bon, je vais donner un bon coup de collier ce matin. Si je ne traîne pas nous pourrons passer l’après-midi ensemble.
Samedi 14 h 30: J’ai expédié en cinq heures ce que je m’étais programmé pour le week-end. La perspective de retrouver son jeune corps tour à tour féminin puis masculin aura été une sacrée motivation. J’ai hâte de la prendre dans mes bras, de la cajoler, de baiser sa bouche si sensuelle. Je frissonne, par anticipation, à la pensée de mes mains pétrissant son petit cul si tendre et si ferme. J’imagine sa peau frémissant sous mes douces attaques, sa queue juvénile se dressant de plaisir. Ma langue est impatiente de transpercer son vagin resserré et, soyons honnêtes, le désir inextinguible d’enfoncer ma bite dans cet étroit conduit, de l’entendre se pâmer sous mes coups de boutoir. Encore que j’aie d’autres projets en tête pour cet après-midi. À 11 heures, j’ai téléphoné à Noëlle pour la prévenir qu’il était inutile qu’elle m’attende. Ce à quoi, il a répondu qu’elle venait de se lever et qu’elle allait s’occuper du repas. Je lui ai indiqué l’adresse de mon traiteur, lui disant de faire porter ses achats sur ma note. J’espère qu’il n’a pas pris des plats exotiques. Mon estomac n’a jamais pu s’y habituer. Je range l’Audi devant le perron. Je monte les marches dignement réprimant l’envie de courir qui me tenaille. J’entre dans le salon prêt à l’enlacer, personne ! Une odeur de préparation culinaire pas désagréable du tout me guide jusqu’à la cuisine où je trouve une Noëlle déguisée en chef et semblant très affairée. Elle ne m’entend pas arriver, occupée qu’elle est à laver une salade. Lorsque je pose un baiser dan son cou, elle sursaute.
— Je ne vous attendais pas si tôt. Le lapin n’est pas tout à fait cuit et je n’ai pas fait la sauce de salade.
— Le lapin? Quel lapin?
— Je vous ai préparé un lapin à la moutarde.
— Toi ? Tu sais cuisiner?
— Un tout petit peu. J’aime bien aider maman.
— C’est génial ! Alors finis de laver ta salade. Je m’occupe de la sauce.
Mais avant un petit baiser. Je l’attire contre moi. Seulement à ce moment, je réalise qu’elle est habillée au féminin: une robe jaune, d’un jaune chaud, jaune soleil, courte, sans manche avec un décolleté très échancré qui découvre largement sa poitrine. Elle n’a pas pris la peine de mettre un soutien-gorge, ce qui met en relief sa poitrine d’a d o l e s c e n t e. Le plus déroutant est qu’elle s’est attifée d’une espèce de tablier ringard avec l’inscription BIG CHIEF que Josette utilise parfois. Ça détruit assurément le côté sexy de sa tenue mais paradoxalement, ça renf o r c e sa féminité. Nous nous embrassons et, bien entendu, mes mains s’égarent déjà sous sa robe effleurant sa peau nue qui réagit immédiatement. Elle n’a pas de culotte non plus et sa queue, déjà tendue, trouve la mienne qui après mes fantasmes automobiles est idèmement dans un bel état. Je malaxe ses petites fesses, un doigt s’est déjà engagé dans sa raie atteignant son petit trésor. Soudain, mon estomac, par un borborygme du plus mauvais effet, nous rappelle à l’ordre. Nous éclatons de rire et nous nous décollons. Noëlle retourne à sa salade et moi à la préparation de la sauce. Quand nous passons à table, je m’aperçois que Noëlle est un véritable petit maître-queue (J’entends de là les commentaires !!!). Après la salade aux lardons et au beaufort, elle nous sert son lapin accompagné de champignons et de petites pommes de terre nouvelles. D’accord, ça n’a rien d’extraordinaire mais j’aimerais savoir combien de jeunesses de son âge sont capables d’en faire autant. Surtout, et ça ne gâte rien, que ses préparations parfaitement réussies sont délicieuses. Je la complimente pour son savoir-faire. Ses joues rougissent mais je ne sais quelle part je dois attribuer à mes paroles et quelle part au Côte Rôtie.
Après un café bien serré, nous allons faire une petite sieste bien méritée. Petite sieste qui, vite, va tourner en baise passionnée. Sans nous concerter et sans gêne aucune, nous nous débarrassons de nos fringues. Nous nous allongeons sur le lit toujours défait. À peine, nous effleurons-nous que ma bite se redresse. J’ai aussitôt envie de le câliner, de promener ma bouche, mes mains partout où elles pourront aller. Donc acte. Tant pis pour mes projets, ça attendra ! Je ne me lasse pas de caresser ce corps tour à tour masculin, féminin. Cette ambiguïté me trouble énormément. Une grande partie de la puissance érotique de cette relation vient de cette ambivalence: en une seconde Noël devient Noëlle et vice-versa. Je réprime le désir primaire de lui faire subir sans délai les derniers outrages ( façon de parler, j’espère qu’il y en aura d’autres), d’enfoncer ma queue dans son con. Nous faisons l’amour longuement, langoureusement, sensuellement. Nos corps prennent le temps de se connaître, de se reconnaître. Nos mains visitent des lieux reculés que dans l’urgence de nos premiers ébats nous avions ignorés. Lécher la plante de ses pieds mignons, se réjouir des frissons provoqués par le passage de ma langue pendant que lui suce mes couilles, bandant ! J’aime les effluves corporels que son corps habité par le plaisir propage: son haleine acidulée, le fumet acre de la sueur sous ses aisselles, le miel de sa bite, l’odeur qui imprègne mes doigts qui viennent de fouiller des entrailles. Au gré de leur errance, nos bouches se rencontrent, nos doigts se mêlent, s’entrelacent, se défont. Même nos pieds deviennent acteurs dans cette chorégraphie amoureuse qui nous entraîne dans des figures inconnues. Au fil des minutes, la tension augmente, nos sexes bavent d’excitation. Finalement, Noëlle n’y tient plus. Elle se met en position de prière ( à genoux, tête dans le drap, fesses ouvertes, offertes) et me demande de la pénétrer. Après les multiples dilations subies ces dernières vingt-quatre heures et la minutieuse et humide préparation par moi prodiguée, mon chibre, en érection maximum, entre facilement dans ce (plus si) étroit (que ça) passage. Une main branlant son bouton turgescent, l’autre tenant fermement sa hanche, je la baise longuement, profondément. À chaque périple, mes couilles cognent les siennes. Son chant s’élève et accompagne mon équipée sauvage. Sursauts incontrôlés de son vit. Sans avoir besoin de le voir, je sens aux contractions sismiques de sa bite qu’il jouit. Je tire une dernière fois en arrière bien à fond sur la peau de son sexe. Son orgasme déclenche le mien. Nous nous affalons sur le côté, repus. Je ne tarde pas à sombrer dans le sommeil. Elle me relatera plus tard que lui aussi s’est endormi et à ce moment-là, il avait encore ma bite dans le cul. En fait il/elle a dit qu’elle/il avait ma verge dans l’anus.
Samedi 18 heures: lorsque nous sortons des bras de Morphée, l’après-midi est déjà bien entamée. J’annonce à mon amante mon intention de lui trouver des chaussures. Pour cela et pour éviter de mauvaises rencontres, il nous faut retourner à Lyon. Elle rechigne un brin quand je lui propose de se vêtir au féminin. Nous parvenons à un compromis: elle met un pantalon sport de Josette et un sweat sous lequel elle a un soutien-gorge, un de ceux qui donne de la poitrine même à celle qui n’en ont point. Ainsi, elle peut se chausser avec ses baskets sans que ça paraisse trop choquant. Par contre, elle refuse carrément que nous nous rendions dans un magasin de chaussures. Nous nous rabattons sur le centre commercial de La Pardieu.
Samedi, 22 heures: Après nos courses, nous retournons au petit bouchon où nous avions mangé hier au soir. Nous allons devenir des habitués. Noëlle est beaucoup plus sereine. Elle le peut car, dans aucun des magasins dans lesquels nous nous sommes arrêtés, la supercherie n’a été découverte. Nos pas nous conduisirent d’abord dans quelques grandes surfaces ( LE FOUR DU CAR, LES GALERIES BALAYETTES et même LA DEROUTE) où entrés pour acheter des chaussures nous ressortîmes, ici avec une petite robe, là avec un ensemble de lingerie très sexe, là encore avec un pyjama "j’vous dis pas". Dans ces premiers magasins, elle semblait hésitante, presque apeurée à l’idée de franchir la porte. Dans les rayons, ses yeux mobiles ratissaient aux alentours pour savoir si on l’épiait. Puis, peu à peu, devant l’indifférence des autres ou au pire le regard normalement intéressé de certains hommes, elle se libéra et se comporta naturellement. Entrer dans un magasin de chaussures ou de fringues ne l’angoissait plus. Son côté féminin prit nettement le dessus: elle trouvait toujours une nouvelle boutique, elle voulait tout essayer. Pas pour acheter car nous avons été peu dépensiers et, de plus, elle exigea de participer financièrement à ses achats mais pour le plaisir de me plaire, pour la joie d’être femme ( Noëlle dixit!) . Elle m’entraînait dans les cabines d’essayage ignorant l’expression gentiment ironique ou franchement ulcérée des vendeuses. Je fus sauvé par le baisser de rideau des principaux commerces. Elle voulut à tout prix que nous fassions une halte aux toilettes afin qu’elle passe la mignonne petite robe qu’elle s’était offerte. Petite mini robe noire qui la moulait divinement. Mini robe et baskets, ça chagrine un tantinet ! Oui mais nous avions déniché des sublimes escarpins noirs avec moins que rien de talons ( elle avait accepté que je les paie) qui lui dessinait un mollet craquant. Nous avions acheté aussi des chaussures avec des talons plus conséquents mais il lui faudrait quelque apprentissage en privé avant d’affronter la rue et ses chalands. Quand elle sortit du pipi-room, j’en restai estomaqué. Elle avait parfaitement choisi: cette robe mettait sa silhouette en valeur bien plus que celles de Josette.
Lorsque j’entre dans le restaurant une main sur la hanche de cette grande fille élancée avec le cul qui donne l’impression de vouloir exploser l’étoffe de sa robe à chaque pas, le regard envieux des mâles est éloquent. Le quinquagénaire que je suis n’est pas peu fier d’une telle arrivée et à cette seconde, même moi, je ne peux envisager que Noëlle soit Noël. Le maître d’hôtel nous installe, sans que nous lui demandions à la même table que la veille. Ce soir, aucunement besoin de rosé pour que ma jeune compagne se détende. Le repas se déroule agréablement sans anicroche d’aucune sorte. Nous conversons à bâtons rompus. Nous nous comportons comme deux amants "normaux" heureux de partager le pain ( enfin un pain un peu amélioré!). Aux environ de minuit, nous reprenons la voiture et rentrons tranquillement. Après un bain pris en commun où nous batifolons câlinement, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Et non, nous n’avons pas baisé avant de pioncer, la journée et la nuit qui ont précédé ont été plutôt agitées et nous avons besoin de recharger les accus.
Dimanche 11, le matin: Aux aurores, enfin à huit heures et quelques poussières, coup de téléphone furieux de Josette. J’ai carrément oublié de l’appeler hier soir. Bien entendu, elle a appelé plusieurs fois, dans la soirée, à la maison, au bureau sans obtenir de réponse et pour cause. Je lui concocte une arrivée imprévue du représentant de l’entreprise avec qui je vais m’associer en région parisienne, un repas fini très tard à Lyon, obligé d’aller en boite. Ça avait déjà été assez chiant, ce n’était vraiment pas la peine qu’elle en remette une couche. Je lui affirme que je comptais bien lui téléphoner mais plus tard dans la matinée. Je dois réussir à être convaincant car elle finit par me plaindre d’avoir dû aller en boite: elle sait que je déteste ça. Elle me propose de la rejoindre pour profiter du soleil. Ma boite peut bien se passer de moi pendant un jour ou deux. Mon mensonge premier me permet de lui répondre que j’ai déjà perdu assez de temps avec cet émissaire parisien. Cette conversation réveille Noëlle qui vient se pelotonner contre moi, sa main commence à fourrager dans ma toison et s’amuser avec ma bite compréhensive. Il couvre mon torse de petits baisers silencieux. Cela ne facilite pas la conversation. De délicieux frissons me parcourent alors que je dois jouer serré avec Josette qui insiste pour que je descende sur la Côte. Ma queue se dresse et ma femme me parle de détente sur la plage. Sa main ( celle de Noëlle!) s’aventure entre mes cuisses, Josette me vante le calme de l’arrière pays. Ses doigts s’insinuent dans ce sillon qui n’a jamais été labouré, ma tendre moitié trouve que j’ai une voix fatiguée. Son index découvre ma rosette, selon elle, j’ai besoin de détente. Il s’insinue délicatement dans les plis de la suce-dite rosette, elle me dit que je ferai bien de penser à autre chose que mon boulot. Sa première phalange f o r c e le passage, je lui manque tellement. Noëlle a deux doigts dans mon cul, elle se plaint que dix jours sans faire l’amour c’est long. Sa bouche goûte à ma queue, elle m’avoue que, hier soir, furieuse de mon absence, elle s’est branlée comme une folle. Elle a "je ne sais comment" déjà décalotté mon gland, ses doigts ne valent pas ma queue. Sa langue chatouille le méat, elle me reproche mon manque de besoin sexuel. S’étant aidé de deux doigts pour ouvrir mon méat, elle y glisse l’extrémité de sa langue, elle constate qu’avec l’âge, je deviens vraiment un bande mou. Son pénis bandé se profile à quelques centimètres de mon visage, elle se demandait, d’ailleurs, ces derniers mois si je n’étais pas devenu impuissant. Sa dextre m’empaume les couilles, si moi, je suis un vieux croûton peu tourmenté par sa libido, elle, a des appétits normaux pour une femme de son âge. Ses lèvres ventousent mon gland, elle m’avertit que de nombreux jeunes hommes disponibles arpentent les plages. Elle aspire doucement, sensation délicieuse, mon nœud, il serait bienvenu que je fasse un effort pour la rejoindre et aussi la baiser. Lentement, bouche largement ouverte, elle absorbe ma bite sur toute sa longueur, si je ne descends pas le week-end prochain, ce sera tant pis pour moi. Mon gland touche le fond de sa gorge, mes poils chatouillent ses lèvres, hier, un mec, jeune et beau, et qui, visiblement, en avait dans le maillot de bain, l’avait dragué hier à la terrasse d’un café. Elle me serre un peu fortement les couilles alors que sa bouche, ses dents se referment sur mon vit. Je sursaute. Cela se sent dans ma voix. Elle a l’impression qu’elle est allée trop loin. Elle me croit blessé par ses paroles et s’excuse pour ses paroles qui ont dépassé sa pensée mais il faut bien que je comprenne: elle se sent si seule. Elle sait bien l’importance de ce projet pour notre avenir. Je lui réponds par quelques platitudes et je profite de ce mea-culpa pour mettre fin à la communication.
Il était temps. Les choses sérieuses commencent: Noëlle qui a englouti ma bite me branle le cul avec trois doigts. Ma bouche happe sa queue et nous voilà partis pour un soixante-neuf. Je ne suis pas un fan de cet exercice. Je corrobore ce que j’ai pu lire dans certains récits érotiques, le soixante-neuf n’est pas réellement satisfaisant: je ne peux me concentrer sur une caresse et ressentir pleinement celle que l’on m’octroie. J’éloigne mes parties génitales de la bouche et des mains gourmandes de Noëlle pour pouvoir me consacrer à ma fellation. Pour qu’il n’ait aucun doute sur mes désirs, je me place entre ses jambes lui interdisant tout accès à mon service trois pièces et à ses dépendances. Son vit gonfle et tressaute sous mes caresses buccales. Sous mes lèvres palpite cette grosse veine dont j’ignore le nom qui court le long de sa hampe. Mes doigts branleurs aménagent le passage pour une visite prochaine. La maintenant habituelle mélopée annonciatrice d’un orgasme proche s’élève en contre chant du gai gazouillis des oiseaux dans les arbres du parc. Son bassin s’anime et il baise ma bouche profondément. Je ferme doucement celle-ci afin que mes dents entrent en contact avec la peau de son chibre sans pour autant lui causer la moindre douleur. Cela lui suffit pour amorcer sa jouissance. Il décharge par grandes giclées abondantes qui frappent le fond de ma gorge. Dans le feu de l’action, une partie dégouline dans ma barbe, j’ai dû en avaler pas mal mais j’en ai encore plein la bouche. Aussitôt que sa tempête intérieure s’apaise, je lui repousse les cuisses contre sa poitrine, je m’enfonce en elle facilement. Ses sphincters, maintenant, complètement relâchés sont devenus très accueillants. Ma bouche toujours emplie de sa semence trouve la sienne. Nous échangeons un baiser barbouilleur. L’excitation à la pensée de son sperme à nos salives mélangé provoque une première éjaculation. L’orgasme n’est pas atteint pour autant, ma bite est toujours aussi raide et je continue de la limer avec ardeur. Cette recrudescence de mon désir fait renaître le sien: sa queue se redresse contre mon ventre. Je le défonce à un rythme de plus en plus endiablé à la recherche d’une libération qui ne veut pas venir. Elle, aussi, est prise dans ce cycle infernal, le balancement de ses hanches rejoint ce tempo dément. Les muscles de mes cuisses sont tétanisés sous l’effort. Enfin, semblant venir du plus profond de moi, un jaillissement unique me délivre. Je jouis dans une longue plainte inhumaine et m’écroule sur mon amie. À cet instant seulement, je prends conscience que je n’étais pas le seul à chanter et l’humidité sur mon ventre m’indique que Noëlle a joui de nouveau.
Fin du week-end: La journée étant magnifique, nous décidons d’un commun accord de nous munir de provisions et de partir en randonnée dans la forêt pour la journée. Le charme bucolique des frondaisons, en été, nous inspire quelques câlins mais à l’exception d’une sieste un peu chaude dans une clairière loin de tout, nous nous comportons très chastement. Depuis vendredi soir, nous vivions dans une espèce de tourbillon d’érotisme échevelé aussi cette balade loin de toute agitation nous permet de nous découvrir l’un, l’autre sous un autre éclairage, d’approfondir notre relation, de nous apprécier mutuellement autrement qu’à travers nos activités sexuelles.
Nous parcourons plus de vingt kilomètres et quand nous rentrons vers 18 heures, c’est l’esprit serein et le corps courbatu. Nous mangeons tôt. Je n’omets pas d’appeler Josette poussant l’hypocrisie à lui raconter ma randonnée en compagnie de Noël, du moins la partie avouable. Elle s’étonne un peu que je ne lui en ai pas parlé ce matin. Je lui explique que j’ai rencontré Noël par hasard et que nous avions décidé à ce moment-là. Nous nous retrouvons au lit relativement tôt. Nous faisons doucement, tendrement l’amour, nos corps fatigués n’ayant pas l’enthousiasme nécessaire aux longues chevauchées torrides. Pour la troisième nuit consécutive, nous dormons dans le même lit.
MAUVAISE SURPRISE
Samedi 17, début d’après midi: Une dizaine de jours se sont écoulés. Dix jours fantastiques où nous avons fait l’amour comme des fous. Pendant les heures de bureau, nous retrouvions la relation patron/secrétaire. À l’exclusion de quelques gestes tendres anodins, Ludovic ne s’autorisait pas le moindre dérapage. Moi, je me comportai en collaboratrice modèle. Collaboratrice car ce lundi à 6 h 30, pendant que je buvais, bien installée dans le lit encore chaud, le café qu’il m’avait apporté, il sortait de son emballage une petite robe d’été, robe sac toute simple achetée lors de nos pérégrinations à La Pardieu. Il souhaitait que je la porte au travail. J’acceptai sans chichi: le bureau n’étant pas ouvert au public, je ne risquai pas grand chose. Le succès de nos sorties du week-end m’avait donné beaucoup d’assurance, presque de la suffisance, quant à la qualité de mon image féminine. Entre midi et deux, toute retenue disparaissait et son bureau fut le théâtre de séances intenses. Il me prit debout contre son bureau, contre la fenêtre, couchée sur la moquette, à genoux sur son fauteuil. Je le suçai, il me suça. Il ne nous restait généralement quatre ou cinq minutes pour avaler un sandwich quelconque arrosé de café. Puis, il redevenait le patron jusqu’à ce que nous montions dans sa voiture pour rentrer à la villa.
Elle était notre nid, nul n’est venu nous y déranger. La femme de ménage était en vacances. Chaque soir, le jeu, pour nous, était de remettre la maison en ordre. Jeu rapide car en fait nous n’utilisions que deux pièces: la chambre et la cuisine. Quant aux repas, l’intendance était assurée par un excellent traiteur. Etant donné la saison, nous vivions beaucoup à l’extérieur. En arrivant, le passage obligé était la piscine où, selon les vœux de mon patron, je me baignais dans un maillot deux pièces hyper sexe de sa femme: ce qui me donnait un bronzage très féminin. Ensuite au gré de notre inspiration, balades en forêt, petit tennis - Ludo en avait fait construire un derrière la maison quelques années auparavant - ou simplement farniente sur un transat. Mercredi, nous avons même organisé un défilé de mode dont j’étais l’unique mannequin et lui, l’unique spectateur. J’avais fait d’énormes progrès dans l’art du maquillage. Ma démarche, maintenant, était assurée même avec les chaussures à talons plus hauts. J’ai dû essayer, ce soir-là, quasiment toutes les toilettes, tous les sous-vêtements de Josette. D’accord, après ce fut la galère pour tout ranger correctement.
Nous n’avons pas beaucoup regardé la télévision car, dès la nuit tombée, Ludovic m’entraînait au lit. Là ,commençait le film du soir où nous mettions au propre ce que nous avions esquissé à midi. Nos petits jeux se terminaient rarement avant minuit. Ensuite hors de question de dormir, nous avions besoin d’échanger, d’oraliser tout ce que nous avions vécu alors nous parlions énormément. Très souvent ces discussions postcoïtales nous entraînaient aux premières heures de l’aube. Ludo et moi étions des cérébraux, nous aimions analyser, commenter nos ébats.
Quelque part, malgré ses dires, il avait eu du mal à accepter son attirance pour mon côté garçon et avait besoin de se justifier. Il me parla de son mariage, de sa femme qu’il n’ avait pas vraiment trompée avant moi. Et surtout, il me questionnait, il voulait tout savoir de moi, mon e n f a n c e , mes envies, mes loisirs, je dus même lui raconter mes quelques tentatives illusoires de flirt. Un seul sujet était tabou: la boite. C’était un domaine fermé et secret qui ne passait pas le seuil de sa demeure m’affirma-t-il. Notre passion ne le troublait aucunement dans son travail et quelle que fut l’heure à laquelle nous nous endormions, à huit heures tapantes, nous étions au bureau.
Hier soir, nous retournâmes manger à Lyon. J’étrennai, en public, mes talons hauts. Maintenant, nous nous amusions des regards qu’on me jetait. Aujourd’hui, Ludo devait travailler jusqu’à midi et nous devions partir le reste de week-end. Quand je le vis revenir à 9 heures, je compris immédiatement que notre virée était annulée.
— Je suis désolé, ma mie, mais je dois absolument être à Paris pour 17 heures. Je dois rencontrer le grand patron pour l’Europe de Kawamaschi Incorporated. Il est en France pour vingt-quatre heures et il accepte de dîner avec moi ce soir.
— Ce n’est pas grave! Nous aurons d’autres moments sans Japonais pour nous déranger!
— Tu es gentille! Que vas-tu faire?
— Est-ce que je peux rester et profiter de la piscine ?
— Mais bien sûr. Tu es chez toi. Bon faut que je téléphone à Josette. Ca, ça va être moins drôle.
Ce le fut moins! Déjà remontée parce qu’il avait trouvé une excuse pour ne pas la rejoindre ce week-end, elle ne crut pas un mot de son voyage parisien. Elle l’accusa d’inventer cela pour qu’il soit injoignable. Après une discussion interminable, elle se calma. Il jeta rapidement quelques affaires dans un sac et il partit en me promettant d’être de retour le plus tôt possible.
Allongée sur le ventre, sur le bord de la piscine, je profite de l’absence de Ludovic pour bronzer entièrement nue. J’ai ôté le haut et le bas. Je les ai posés à côté de ma serviette. Je rêvasse me remémorant cette dernière soirée, ces dernières heures, je le revois sauta…
— Je ne vous dérange pas au moins! Je sursaute tandis que la voix poursuit: - Il ne se gène pas mon petit mari !
Je me retrouve assise face … cette voix… statufiée … La tuile dans toute sa splendeur, rentrée surprise de Josette… Je déteste le théâtre de boulevard… Et là, on y est en plein!
— Il faut reconnaître qu’il a du goût le bougre: jeune, jolie frimousse, continue-t-elle en me détaillant, manque de seins ça m’étonne de lui ! Son regard descend vers le bas de ma personne et l’inévitable se produit..
— Mais … Excusez ma réaction, je vous avais pris pour une fille. C’est vous Noël, que faites-vous ici?
Reprenant mes esprits, je m’apprête à lui débiter une excuse plausible lorsque ses yeux se posent sur ma poitrine où elle ne peut ignorer l’absence de bronzage dû au port du soutien-gorge. Elle est dubitative mais ne réagit pas. Puis elle découvre mon visage … maquillé. Pendant un instant, c’est elle qui reste muette. Je ne sais plus où me mettre, être une souris … Soudainement, elle s’esclaffe. Je la regarde sans comprendre.
— Noël, le petit Noël est un travelo! Quel gag ! Je ne me doutais guère de cela lorsque j’ai proposé à ta mère… Le maquillage, y’a encore des progrès à faire. La poitrine peut faire illusion. Tu fais une belle fille, sais-tu? Ca ne m’étonne pas, je t’imaginais bien comme ça !
Instant de silence. Elle me scrute de bas en haut et de haut en bas sans aucune vergogne arrêtant son regard aux endroits stratégiques.
— Vraiment une très belle fille… mais avec quelque chose en plus de vraiment intéressant, continue-t-elle les yeux fixés sur mon pénis. Tu profites de l’absence de mon mari pour te dévergonder. Charmant ce petit maillot de bain ! … … ! Mais, c’est un des miens ! Tu t’es servi dans mes affaires ! Non ! Certainement pas ! Tu n’aurais pas…
Elle éclate, subitement, d’un rire à la limite de l’hystérie. Entre deux hoquets, des mots hachés:
— Je comprends tout… Mon mari… Ludo, ce cher Ludovic… le bien pensant Ludovic… un travesti… Noël… Nous avons fait une randonnée avec Noël… Il s’est vraiment enfoncé dans la forêt… trop drôle… bien fait pour moi… lui si fier de sa virilité… tu étais pour moi… pour moi… pas pour lui… à boire… un whisky… vite, va me chercher un whisky… sec, s’il te plaît!
Je me précipite à l’intérieur, trop heureuse de fuir, je cours dans la chambre, enfile rapidement mon jean que j’avais abandonné depuis dix jours. Quand je reviens avec la boisson demandée, je la trouve assise jambes haut croisées dans un des transats du salon de jardin qui jouxte la piscine. Elle semble s’être calmée. Elle ricane:
— Ah ! Ah ! Noël LE est redevenue Noël et a retrouvé sa pudeur. N’aie pas peur, je ne te veux aucun mal, me dit-elle et tapotant de sa main droite, un second transat, elle me fait asseoir en face d’elle. J’ose enfin la regarder, je ne la connais que comme amie de ma mère. Et ses amies, je ne les rencontre guère. Je sais qu’elle est originaire de mon village. C’est par son entremise que Ludo m’a engagée mais je n’ai jamais réellement fait attention à elle. C’est une très jolie femme, blonde aux cheveux courts, avec de magnifiques yeux pers qui à cette minute brillent d’un éclat qui m’inquiète. Aussi grande que moi et aussi fine, elle est pourvue par dame nature de deux petits seins qui évoluent sans entrave sous son corsage de soie blanc au rythme de sa respiration. Elle porte une jupe toute simple mais qui, étant donné sa position, découvre largement ses cuisses et me laisse par intermittences apercevoir un fragment de sa culotte. À ce que je peux en juger, elle a de très jolies jambes à la musculature harmonieuse.
— Tu vas tout me raconter maintenant mon petit Noël. Je n’en mène pas large cependant j’essaie encore de noyer le poisson:
— J’ai un jour de congé et votre mari m’a autorisé…
— Tatata ! Ne raconte pas de gros mensonges à cette vieille Josette. Je ne veux pas une fable mais la vérité. Tu ne me feras pas croire que le petit Noël timide que j’ai connu aurait osé utiliser mes produits de beauté, car ce sont mes produits de beauté n’est-ce pas ? Il n’aurait pas osé non plus aller fouiller dans mes placards pour y prendre un de mes maillots de bain, ironisa-t-elle en me le secouant sous le nez. Et surtout, mon jeune ami, je connais très bien mon mari: or ces derniers appels téléphoniques m’ont paru on ne peut plus bizarre; je ne le sentais pas c’est pourquoi tu me vois ici aujourd’hui. Alors je t’en prie: LA VERITE!
J’éclate en s a n g lots, de grosses larmes coulent sur mes joues, je ne peux plus m’arrêter. Josette se lève, s’approche et passant sa main dans mes cheveux, elle attire ma tête contre sa poitrine. Avec des paroles douces, elle tente de me consoler. J’inonde son corsage et cette humidité colle l’étoffe à ses seins laissant deviner leur forme Cette vision, ses mots, son odeur, la pression de sa poitrine contre ma joue, je ne sais plus où je suis. Mais elle parvient au résultat espéré.
— Allez, je t’écoute, insiste-t-elle, sans cesser de fourrager dans ma chevelure. J’abandonne toute résistance et je lui avoue tout. Je crains sa réaction: elle n’est pas du tout celle que je croyais. Où j’attendais colère et reproches, j’ai excitation et câlins. Mon récit avançant, sa poitrine durcit, ses tétons deviennent visibles sous la soie humide qu’ils malmènent et sa main bientôt rejointe par sa sœur joue avec les miens (de tétons).
Quand j’en ai terminé, elle s’écarte de moi. J’ai soudain la pensée qu’elle a joué cette comédie pour mieux me posséder. Ce en quoi, je me fourvoie. Elle me tend les mains et me f o r c e à me relever. En me regardant droit dans les yeux, sans un mot, elle commence de dégrafer mon jean, le fait glisser sur mes hanches puis s’agenouille pour me l’ôter. Elle entoure mon pénis de ses longs doigts manucurés et me fait remarquer:
— Pour une jeune femme, tu as une virilité bien encombrante. À ma grande honte, cette situation m’a fort excité et ma verge forme un angle droit avec mon corps. Je parais sans doute effrayée car elle ajoute aussitôt:
— Rassure-toi, c’est le contraire qui m’aurait déçu ! Me tenant toujours par le sexe, elle m’entraîne vers la chambre;
— Noël, tu vas redevenir Noëlle pour mon bon plaisir; tu vas t’habiller en fille pour moi. Je choisirai tes vêtements, je te maquillerai et ensuite comme deux femmes aimantes, nous attendrons l’arrivée de notre mâle.
— Mais, il ne reviendra pas avant demain après midi.
— C’était donc vrai ! Dans ce fouillis de mensonge, il y avait une part de vérité !
— Oui, madame, il a vraiment rendez-vous avec les Japonais.
— Donc, si je te suis bien le samedi est à nous.
— … .
Que voulez-vous que je réponde à cela ? Je ne suis pas vraiment en situation de faire la fine bouche. De plus les frémissements qui m’ont agité quand elle m’étreignait contre sa gorge m’ouvrent des perspectives intéressantes. Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive. Vingt minutes auparavant, j’étais persuadé d’être du côté femelle, d’être amoureuse de Ludo. Maintenant je bande devant une femme. Pas n’importe quelle femme, celle de mon amant. Je ne veux pas en rester là, je veux savoir qui je suis réellement. Ce qui m’inquiète est que je ne sais pas exactement quel est son jeu.
— Alors commençons par notre propre plaisir. Puis nous préparerons une petite surprise à mon cher mari. Pour cela, il nous faudra aller à Lyon pour y faire quelques emplettes. Mais d’abord, je vais te montrer moi le visage que tu devrais avoir.
A cette occasion, je me réalise que Ludovic et moi n’étions que des débutants maladroits dans la science du maquillage: Josette, elle est une experte. Elle me confie d’ailleurs qu’elle a suivi des stages d’esthéticienne. Et c’est une experte perverse: lorsqu’elle a terminé son oeuvre, je ressemble réellement à une petite salope car elle a outré mon maquillage, soulignant mes yeux au khôl, accentuant la sensualité de mes lèvres par une utilisation judicieuse du rouge à lèvres; elle m’a également épilé cils et sourcils. Une petite salope se mire dans la glace. Je suis nue et je ne débande pas depuis mon entrée dans la salle de bain: Josette s’appliquant par ses propos et par quelques gestes bien placés à me maintenir dans un état d’excitation continuelle.
Ses propos… Tout en me fardant, elle n’arrête pas de raconter. Elle me rappelle que c’est elle qui a demandé à Ludo de m’engager et elle me fait comprendre que j’ai eu ce boulot car elle avait des vues sur moi. Elle avait expliqué à maman qu’il fallait absolument que je croie que c’était elle qui avait demandé. Elle lui avait fait croire que Ludo, très imbu de son autorité, n’aurait pas accepté que sa femme trouve du personnel en son lieu et place. Ce que je connais de Ludovic me fait penser qu’elle n’a pas réellement menti. Elle m’avoue qu’elle n’a jamais trompé Ludo mais que depuis qu’elle m’avait aperçu nu…
Elle m’explique qu’un jour en visite chez une de nos voisines, et s’accoudant au balcon, son regard plongea dans ma chambre dont la fenêtre était ouverte, elle découvrit un spectacle charmant: un jeune homme, à savoir moi, nu devant son armoire à glace (et oui déjà), s’admirant et se caressant. Ses mains se promenaient sur tout son corps papillonnant de sa bite tendue à ses seins dont il triturait les pointes. Son amie occupée au téléphone, Josette jouit, c’est le cas de l’écrire, de tout le spectacle et quand le jeune homme lia sa queue et ses couilles avec une ficelle, elle n’y tint plus et sa main se glissa sous sa jupe afin de calmer son excitation. Aussi quand le garçon branla sa bite enturbannée, elle imprima une cadence identique à ses doigts sur son clitoris et, miracle du hasard, au moment même où le jeune homme éjaculait, aspergeant la glace de son foutre, elle jouissait comme une folle. Plus tard, incidemment, elle avait obtenu quelques renseignements auprès de sa copine. En bref, j’étais un jeune homme très bien, très sérieux qui aidait beaucoup sa maman. Pas un de ces petits voyous toujours à traîner avec des filles et rentrant à des heures pas possibles.
Depuis elle repense souvent à moi, penser d’ailleurs n’est pas le terme exact, fantasmer me paraît plus approprié pour qualifier les situations dans lesquelles j’apparais. Elle, avait également, entre autre fantasme a celui de me féminiser car, cachée derrière sa fenêtre, elle avait été frappée par les attitudes "femellisantes" que j’adoptai face à mon miroir. Elle m’avoue ingénument que lorsque Ludo lui appris qu’il cherchait quelqu’un, c’est elle qui a appelé ma mère car sa copine lui avait dit que je faisais un I.U.T. d’informatique. Elle avait l’intention de rentrer innocemment fin juillet, Ludo devant passer quinze jours à Paris début août. C’est pour cette même raison qu’elle avait proposé le studio! Comment voulez-vous qu’avec de tels propos, je puisse débander.
Puis ce fut l’habillage! Pour cela nous nous rendons dans la chambre conjugale. Heureusement, j’ai eu le temps et la bonne idée de refaire le lit. Josette choisit pour moi un chemisier en soie quasiment transparent, sous lequel je porte un soutien-gorge possédant une armature qui remonte mes seins en laissant à nu mes tétons et une minijupe noire. Elle me pare évidemment d’un porte-jarretelles qui retient des bas couleur chair mais elle refuse tout net que je mette une culotte.
— Non ! Non ! Non ! tempête-t-elle soudain. Il n’a même pas remarqué ! C’est bien un mec !
Je ne comprends pas la cause de cette soudaine fureur. Craignant l’impair, j’opte pour le silence.
— Déshabille-toi! Pose-moi tout ça qu’on remédie à cette bourde !
J’ose enfin:
— Mais quelle bourde ?
— Tes poils !
— Je n’en ai pratiquement pas !
— Mais on ne voit que ça ! Regarde sous tes bras ! Tes jambes dès que tu es en contre jour ! Et mon cher mari ne s’en est pas aperçu ! C’est vrai qu’il devait être préoccupé par une autre partie de ton individu. Au fait, l’as-tu baisé ?
— Vous voulez savoir si je l’ai sodomisé ?
— Tu t’exprimes toujours aussi bien.
— Je ne sais pas faire autrement.
— Il va falloir que t’apprennes. En langage du commun: as-tu mis ta bite dans son cul ?
— Non. En fait, nous n’y avons jamais pensé.
— Le contraire m’aurait étonné. Tu étais sa petite femme. Il va falloir remédier à tout ça.
Pendant cet échange, je me déshabille.
— Et tes doigts, ta langue, tu les lui as mis ?
— Oui !
— Il a aimé ?
— Je crois.
— Alors tout est possible! Car il n’a jamais voulu que je lui baise le cul ne serait-ce qu’avec mes doigts! Il a fait des progrès ! Je sens qu’on va bien s’amuser.
Ce en quoi, elle aura ni totalement tort, ni totalement raison.
Retour à la salle de bain. Elle me fait allonger sur une espèce de table de massage sur laquelle elle a préalablement étalé une grande serviette éponge. Dans un appareil, elle met à fondre ce que je suppose être de la cire. Elle exploite la période de chauffe pour déterminer les endroits où elle va intervenir. Ses mains fines, bien plus fines que les miennes, parcourent mon anatomie à la recherche du moindre poil rebelle. Mains qui se font caresses auxquelles mon corps réagit très favorablement. Son approche est très différente de celle de Ludo mais ces frôlements, ces effleurements, ces petits coups de griffes ravivent mon érection qui s’était calmé lors de sa crise de colère.
— Bon! La cire est chaude. Nous allons pouvoir opérer. Avant tout nous allons couper tout ce qui dépasse, ricane-t-elle. Mets tes bras derrière la tête.
Munie d’une paire de ciseaux, elle coupe grossièrement les petites touffes de poils sous mes aisselles.
— Là aussi, nous allons éliminer. Elle dirige ses ciseaux vers mon sexe érigé et fait mine de le trancher. Par contre, ma toison pubienne subit le même sort que mes aisselles. Elle observe ma verge et constate:
— Tu vois, tu en as même sur ta bite. Laisse tes bras où ils sont.
Elle étend de la cire sous mes aisselles, sur ma poitrine recouverte d’après elle d’un mince duvet, sur mes jambes et même sous mon nez. La chaleur dégagée par cette sorte de pâte est tout à fait supportable.
— Maintenant les endroits stratégiques, m’avise-t-elle d’une voix émue. Non sans quelques difficultés, elle recouvre mon pubis et mes testicules. Elle ne s’arrête pas là, elle en barbouille également mon sexe. Quand la cire coule sur mes organes génitaux, je grimace car la douleur arrive, soudaine; heureusement vite remplacée par une douce chaleur qui se répand dans mes testicules puis dans ma verge. La sensation de plaisir est telle que parallèlement à la montée de chaleur, j’ai une montée spermatique et je ne peux éviter un début d’éjaculation. Un flux tendu jaillit de mon méat et retombe en une grosse tâche sur mon ventre quelques centimètres au-dessus de la cire.
— Ben toi! Il ne t’en faut pas beaucoup pour te faire partir, roucoule-t-elle d’un air satisfait. J’espère que tu seras plus endurant au lit. Nettoyons cela avant de passer à la deuxième étape.
Elle éponge le sperme avec un morceau de papier sopalin. Mon phallus, prisonnier de cette gangue maintenant solidifiée, reste raide. Elle en baise la tête qui dépasse. Puis commence l’opération épilation. D’un geste sec, sans b r u t a l i t é mais sans délicatesse excessive. Elle arrache une après l’autre les bandes de cire. À la première, celle sous le nez, je gémis et je ne peux empêcher mon corps de sursauter. Par la suite, je tente de me contrôler car je sens son regard qui attend mes manifestations de souffrance. Elle garde le meilleur pour la fin. Sur mes testicules, son produit s’est étalé inégalement et quand elle tire, elle rencontre quelque difficulté. À chaque morceau, qu’elle ôte, la douleur est telle que j’en ai les larmes aux yeux. Elle y parvient et pour se faire pardonner, elle embrasse doucement les bourses qu’elle vient de martyriser. La conséquence positive de cette souffrance est que le volume de mon sexe a diminué et la cire s’enlève sans problème. Je ne suis pas très belle à voir, j’ai la peau rougie partout où elle m’a épilée.
— Mets-toi sur le ventre que je m’occupe de ton côté pile. Quel beau petit cul, bien ferme. Tes fesses sont à croquer. Voyons voir ce qui a fait craquer mon tendre époux, dit-elle en écartant mes deux globes pour bien découvrir mon sillon. Mais tu as un nombre incalculable de petits poils dans cette raie. Et ça n’a pas dérangé Ludo. Il va nous falloir débroussailler.
Ses doigts atteignent ma petite rondelle plissée et s’y introduisent aisément. Elle en introduit trois sans rencontrer aucune résistance.
— Il t’a rendu vraiment accueillante! On ne peut pas lui reprocher ça, profère-t-elle d’une voix changée. Puis soupçonneuse:
— Y’en a eu combien avant !
— Aucun, Madame !
— Tu n’as jamais rien enfilé dans ton petit cul avant la queue de Ludo ?
Insensiblement, ses doigts remuent dans mon fondement. Ma queue ( pardon!) coincée entre mon ventre et la table me fait mal.
— Heu… Non.
— Pourquoi cette hésitation! N’essaie pas de me mentir, menace-t-elle en enfonçant profondément ses doigts et en les écartant.
— Ben… Il m’est arrivé de me masturber avec des bougies. Je vous le jure que c’est tout.
— Je te crois. Continuons notre travail.
A mon grand regret, elle retire sa main et répand sa maudite cire sur mes cuisses, mes fesses. Le moment jouissif arrive quand elle en renverse dans mon entre fesse. Je contracte l’anus au maximum pour ne pas absorber de cette cochonnerie. Une petite quantité atteint mon rectum malgré mes efforts et je mords dans la serviette pour ne pas crier. Heureusement, cela refroidit très vite. Au bout de quelques minutes, elle ôte les bandes mais cette fois, je sais ce qui va se passer et je réprime toute manifestation de souffrance. Je m’assois jambes pendantes pour qu’elle puisse reprendre mon maquillage ruiné par l’opération épilation. Posant son nécessaire à ma gauche, elle vient s’encastrer entre mes cuisses. Ainsi placé, mes parties génitales frottent contre l’étoffe rugueuse de sa jupe et ma verge se redresse.
— Tu ne serais pas un peu gouine par hasard? Si j’ai craint un moment que tu sois insensible à mon charme féminin, me voilà entièrement rassurée.
Avec un brin de sadisme, elle remue son bassin, donnant un mouvement oscillatoire à sa jupe. Mon érection atteint son volume de croisière. Elle se recule pour contempler son œuvre.
— Le visage est parfait et le bas n’est pas mal non plus, chuchote-t-elle. J’ai une énorme envie de t’embrasser mais je ne veux pas avoir à te remaquiller une troisième fois. De plus, j’suis sûre que ça dér a p e rait. Nous aurons le temps ce soir. Allez zou ! A la chambre et habille-toi !
Quand j’entre dans la chambre, mon premier mouvement est d’apprécier le résultat de l’épilation à travers l’image que me renvoie le miroir. Je suis horrifiée, je ne suis qu’une immense tâche rougeâtre. S’apercevant de mon dégoût, Josette essaie de me rassurer:
— Dans quelques minutes, il n’y paraîtra plus. Regarde plutôt ton petit minou comme il est charmant ainsi exposé.
Bien que ma toison ne fut qu’un mince duvet, son absence accroît mon sentiment de nudité. Mon membre semble s’être allongé.
— Maintenant, à condition que tu débandes un peu, tu vas pouvoir t’habiller sans avoir l’air ridicule. Je repense à nos sorties avec Ludo et je m’interroge sur la signification réelle à donner aux sourires des hommes qui nous ont croisés. Je me rappelle aussi la proposition indécente de ce jeune homme au restaurant et cela me rassure. Je repasse les vêtements que nous avions laissés sur le lit.
— Je suppose que tes pieds sont trop grands pour entrer dans mes chaussures. Je suppose aussi connaissant Ludovic qu’il a dû résoudre le problème.
— Oui, Madame. Nous avons acheté deux paires d’escarpins.
— Alors qu’attends-tu pour aller les chercher ?
Je sors les boites de dessous le lit et lui montre les chaussures. Elle les observe attentivement.
— Qui les a choisies ?
— Moi, Madame.
— Ne soit pas si obséquieux, tu me fatigues. Je m’appelle Josette. Tu as bon goût. Essaie celles avec des talons.
Je les enfile et me déplace devant elle. Elle, admirative:
— T’es plus douée que moi pour marcher avec ça. Moi, une fois sur deux, je me tords les chevilles. Bon ce n’est pas tout. Nous avons quelques achats à faire.
Malgré son désir de me voir aller cul nu, elle accepte que je passe une culotte assez résistante pour retenir mon sexe car il a tendance, libre, de tendre le tissu de la jupe de façon fort disgracieuse. Pour plus de sûreté, elle me prête une culotte spéciale ventre plat.
EN ROUTE POUR LYON
Samedi, 16 h 30 : quand nous rejoignons sa voiture, un coupé Mercedes, je comprends pourquoi je ne l’ai pas entendu : la madrée n’est pas entrée dans la propriété, elle a garé son auto le long du mur d’enceinte. Le trajet est un long monologue où elle m’éclaire sur ses intentions à mon égard.
— Je ne t’en veux pas mais je suis vraiment en rogne après Ludovic. D’abord, ce salaud me trompe. Je sais pertinemment qu’il a déjà eu des aventures. Mais, et d’une, il n’avait jamais fait cela sous notre toit et, de deux, il a fallu qu’il fasse ça avec un mec ! Et pas avec n’importe quel mec, avec toi. Toi, avec que j’avais bien l’intention de séduire. Toi que j’aurais bien aimé initier. Toi qui aurait été mon premier coup de canif dans le contrat. Surtout ce que je ne lui pardonne pas, et qu’il va me payer, c’est de ne m’avoir rien dit. Tout en parlant, elle pose sa dextre sur ma cuisse. Elle la caresse nerveusement faisant crisser le nylon du bas.
— Tu vas m’aider à préparer une petite surprise pour le retour de Ludovic. Je vais le punir de son hypocrisie. Son dimanche soir ne sera pas des plus agréable, affirme-t-elle en crispant sa main sur ma jambe.
— Si à un moment quelconque, je te fais souffrir sache que ce sera involontaire et je t’en demande pardon à l’avance. Je suis désolée mais tu seras le vecteur à travers lequel je vais le punir. La flamme qui brûle dans ses yeux lorsqu’elle déclare cela ne me rassure pas vraiment. Je me demande ce qui va arriver au vecteur.
A dix-sept heures trente, nous nous garons au parking de Bellecour. Manifestement, on a des habitudes dans la famille. Nous nous rendons dans plusieurs magasins dans les rues qui bordent la célèbre place. Chaque fois, sous prétexte de m’aider, Josette entre avec moi dans les cabines d’essayage. Pour m’aider, elle m’aide… Que ce soit pour essayer une jupe, un chemisier ou un sous-vêtement, ses mains se promènent invariablement aux endroits stratégiques et j’émerge de chaque essayage dans un état pas possible. Quand nous sortons, j’ai l’impression d’être suivi par les regards ironiques des vendeuses. On nous prend pour des gouines. Seule fausse note, dans une boutique de lingerie quand la patronne se voulant commerçante dit à Josette que sa fille est réellement charmante. Je ne suis pas sûr qu’elle ait apprécié la remarque. Josette n’est pas Ludovic : nous sortons de chaque commerce avec plusieurs achats. Ma garde-robe, mais aussi la sienne, augmente rapidement. J’essaie de protester mais elle me rétorque sur un ton facétieux :
— Une jeune fille bien élevée ne contrarie pas sa mère surtout lorsque celle-ci lui achète des fringues.
Nous sommes déjà retournés une fois à la Mercedes pour nous débarrasser de nos paquets. Nous entrons dans une boutique qui, je l’espère, sera la dernière. Mes pieds me font souffrir. Nous repérons une jupette noire qui semble très classe mais qui est fendue dans le dos de manière fort indécente. Bien sûr, je dois l’essayer. Le magasin est vide et la vendeuse, une petite brunette espiègle en mini-robe, a l’air particulièrement délurée. Au bout de quelques instants, Josette l’attire dans la cabine lui disant que nous avons un petit problème quant à la tombée de la jupe. Mais lorsqu’elle l’appelle, elle m’a déjà bien échauffé les sens, elle m’a aussi ôté la culotte prétendant que la marque trop visible de celle-ci sous la légère étoffe était des plus disgracieuse. Depuis cette seconde, le problème existe effectivement mais il n’a rien à voir avec la coupe du vêtement. Lorsque la jeune femme pénètre dans la cabine, Josette me fait tourner pour que je présente mon dos.
— Vous voyez de ce côté si elle tombe parfaitement mais devant ça ne va pas. Tourne-toi Noëlle que Madame puisse constater de visu.
Effectivement, l’étoffe de la jupe est distendue et forme un angle tout à fait bizarre et inesthétique. La vendeuse reste stoïque devant cette vision. Seul, le coin de son œil brille. Josette lui demande de tâter le tissu alléguant qu’à cet endroit il présente manifestement un défaut. Souriante, la jeune femme s’agenouille, son visage se trouve à la hauteur de mon érection. Si proche qu’elle ne peut plus ignorer ce qui cause cette avancée, ce pic. Cela ne la perturbe pas et fort consciencieusement, d’une manière très professionnelle, elle touche, palpe ma verge à travers l’étoffe. Elle s’y attarde plus que nécessaire prenant manuellement conscience de la taille de l’engin. Elle effectue quelques massages qui augmentent encore la taille de celui-ci. Dans sa position, elle m’offre une vue panoramique sur sa jeune poitrine qui n’a besoin d’aucun artifice pour la soutenir. Cela me permet de constater, lors d’un mouvement un peu plus accentué, qu’elle porte une petite culotte noire. La situation ne la laisse pas indifférente : sa respiration s’accélère et ses seins se soulèvent de manière fort caractéristique. Josette appréhendant fort bien ce qui se passe roule la jupe vers le haut, déclarant ironiquement:
— Voilà le nœud du problème.
— C’est un beau nœud, rétorque la petite sans se démonter. Sans complexe sa main s’empare de ma tige, la flatte quelques secondes puis la repousse gentiment contre mon ventre.
— Il faudrait qu’elle reste ainsi et mademoiselle, ayant suffisamment d’abdominaux, pourrait porter même des jupes hyper moulantes.
— Oui mais comment faire ?
— Nous avons peut-être une solution. Mademoiselle n’est pas la seule à avoir ce genre de problème. Une de nos clientes a un problème beaucoup plus important, vraiment beaucoup plus important et pourtant nous l’avons résolu, nous révèle-t-elle en faisant un clin d’œil complice. Si vous avez une minute ?
Après un signe d’approbation de Josette, elle nous quitte. Nous échangeons un regard légèrement interloqué.
— Ben! Qu’est-ce qu’on peut être naïf, soupire Josette. L’envie de rire me prend : si Josette est naïve… Quoique…
Notre vendeuse revient, dans l’instant, tenant une petite bourse faite d’un tissu opaque couleur chair.
— Je vous montre. Elle s’agenouille à nouveau devant mon sexe mollement dressé. Je n’ai pas songé à redescendre ma jupe, mais une lente débandaison s’amorçait. En quelques va-et-vient amicaux, elle redonne à mon sexe une lourdeur de bon aloi.
— Voyez! J’introduis le problème de mademoiselle dans cette gaine qui vous le remarquerez est en soie. Vous constatez qu’elle est suffisamment vaste et longue pour contenir facilement le problème de mademoiselle. Je ris nerveusement.
— Vous sentez-vous à l’aise, me demande-t-elle sérieusement. Incapable de répondre, je hoche la tête en signe d’assentiment.
— Maintenant, je passe cette boucle sous les bourses de mademoiselle et je la règle de façon à ce que la gaine ait une bonne assise. Ensuite, je prends ces deux brides réglables également et je les clique sur le côté. Ce qui permet à mademoiselle de le mettre sans l’aide de personne. Elle s’appuie franchement contre moi pour passer la bride la plus longue dans mon dos. Sa poitrine pèse contre mes cuisses et sa bouche effleure mon sexe.
— Et voilà, dit-elle posant un baiser rapide sur le bout de mon "problème". Elle se relève et déroule ma jupe.
— Voyez! Plus de problème. Effectivement, mon sexe bien retenu par cet appareillage ne pointe plus tel un pic.
— Nous achetons ! Peut-elle le garder sur elle ?
— Bien sûr! D’autant plus que lorsque le problème de mademoiselle sera moins tendu, vous pouvez positionner la gaine vers le bas. Vous faites passer les brides entre les fesses de mademoiselle et vous attacher de l’autre côté. Dans le conditionnement vous avez un petit clip qui vous permet de réunir les brides jusqu’au haut des fesses.
— Splendide! Nous prenons aussi la jupe.
Josette sort enchantée. Elle m’expédie avec tous nos sacs boire un thé dans un des cafés qui bordent la place. Elle a une ultime course à faire. Elle me fait comprendre que pour celle-ci ma présence n’est pas souhaitable. Je m’habitue très vite à cette ceinture chasteté d’un nouveau genre et mon érection disparaissant, j’oublie jusqu’à sa présence. Comme j’ai complètement oublié que j’étais un mec travesti. Nul instant, alors que j’étais seule à ma table, j’ai craint d’être découverte. J’ai même rembarré, sans hésitation, deux ou trois dragueurs impénitents attirés par mon côté pute. Je suis très à l’aise maintenant dans cette ambiguïté, encore plus peut-être depuis que Josette m’a permis de prendre conscience de ma dualité, de mon ambivalence Le temps de boire deux thés, Josette me rejoint portant un grand sac en plastique jaune remarquable parce que vierge de toute publicité.
Samedi, le soir : Nous sommes rentrées tranquillement par des routes secondaires et nous avons bavardé comme des amies de longue date. Pas de dissertations analytiques comme avec Ludo, non simplement des histoires futiles. Des histoires de bonne femme, n’est ce pas !!! Nous avons beaucoup ri. Moi qui ai le tutoiement difficile (je vouvoie toujours Ludovic), je me suis surpris à tutoyer Josette. Au fil de l’après-midi, la rudesse railleuse, la nervosité agressive s’est estompée, a disparu. Josette est devenue charmante, chaleureuse, tendre. Je comprends sa réaction première - qui aurait pu être pire d’ailleurs. Colère d’une femme blessée dans son amour propre. Déception d’une femme qui espérait me séduire et qui se voit précéder par son mari. Heureusement, sa personnalité, sa gentillesse naturelles ont vite repris le dessus. La main qui reposait entre mes cuisses lors du trajet retour n’était plus la même.
Quand nous sommes arrivées à la villa, la nuit tombait. Nous avons débarrassé le coffre des nombreux sacs qui l’encombraient. Sacs que nous avons jetés pêle-mêle dans le salon. Maintenant dans la fraîcheur de la nuit, nous sirotons un whisky-coca sur la terrasse, assises à même le sol, le dos contre le mur. Ma tête repose contre sa poitrine. Son bras dans mon dos. Sa main effleure divinement mon ventre à travers la soie du chemisier. Mon sexe toujours dans son fourreau prend son essor. Tout est calme, le silence est juste rompu par le chant des grillons. Josette, de sa main droite, soulève mon visage et l’attire vers le sien. Ses lèvres se posent sur les miennes, les couvrent de petits baisers. Sous ces milliers de petits pics, elles s’entrouvrent. Presque timidement, sa langue s’engage dans cette ouverture. Ses deux mains caressent amoureusement ma figure. Les miennes sont dans son cou, ses cheveux. Nous échangeons un lent baiser interminable, voluptueux, d’une sensualité à faire fondre la calotte glacière. Mon membre se trouve très à l’étroit dans sa gaine, il faut que je le libère. D’une main, j’essaie de défaire la bride sans pour autant interrompre notre baiser. Josette remarque mes gesticulations. Elle se détache de moi et me demande ce qui ne va pas.
— Je ne tiens plus ! La gaine comprime mon sexe et je ressens une douleur sourde.
— Tu n’as qu’à l’ôter. Elle se lève et me tend les mains pour que je fasse de même.
— Je n’ai pas envie de faire l’amour avec Noël LE, continue-t-elle. Finie la comédie pour ce soir. Tu vas ôter tous ces déguisements, nettoyer ta figure et redevenir Noël. Je ne veux pas que tu oublies que tu es un mec. Les réactions que j’ai provoquées en toi prouvent assez bien que tu n’es pas exclusivement homo.
— Tu sais les quelques filles que j’aie tenues dans mes bras pour danser ne m’ont jamais produit aucun effet. Tu es la première qui me fasse bander.
— Merci du compliment! Mais c’était sans doute de petites niaises. Allez, dépêche-toi, je t’attends dans la chambre.
Je me défais rapidement de mes vêtements que je jette en tas dans le salon. Je me précipite à la salle de bain. Je ne sais pas si elle a tort ou raison mais j’ai hâte de retrouver ses mains, sa bouche. Lorsque je la rejoins dans la chambre, elle est allongée sur le côté dans le plus simple appareil. Je reste un instant en contemplation devant son corps. Aucun doute, c’est une véritable blonde, sa mince toison couleur de blé mur l’établit sans conteste. Comme disait Voltaire: faites ce que je dis et non ce que je fais. Elle m’a joyeusement épilé le sexe alors qu’elle ne s’est même pas fait le maillot: sa toison n’est que broussaille et je ne m’en plaindrai pas. Maillot de bain connaît pas : sa peau est uniformément mordorée. Ses seins sont petits mais leur manque de volume est compensé par une tenue exceptionnelle. Petites aréoles qui se confondent presque avec le bronzage, petits tétons qui pointent en ma direction. Ses membres ainsi repliés accentuent sa sensualité : rondeur du genou, galbe de la jambe, saillant des muscles. Je suis jaloux de la taille de son pied et de sa cambrure. Je n’aurai jamais cette grâce. Elle est aussi grande que moi mais son corps semble plus compact, plus ferme mais aussi plus fin, plus élancé. La pratique régulière du sport sans nul doute. Je ne me lasse pas de ce spectacle. Elle si !
— Bon! Tu as fini de me reluquer ! J’suis pas une photo, dit-elle souriante en m’ouvrant les bras.
Je ne me fais pas prier. Elle m’embrasse de nouveau. Ses mains se posent sur mes fesses et doucement, elle m’attire contre elle. Sa poitrine, très dure, contre la mienne, son mont de vénus contre mon sexe, très dur. Je plane. Je découvre avec ravissement ce qu’est une femme. Je me laisse aller, je me laisse aimer. Je ne reste pas pour autant passif, mes mains partent à la découverte de cette féminité. Les deux pôles d’attraction sont inévitablement sa poitrine et son sexe. Notre posture ne me permet pas d’accéder au centre de sa féminité, je me rabats sur ses seins enfin sur le gauche. Elle m’avouera après qu’elle l’avait fait sciemment car pour mon dépucelage, elle voulait quelque chose de très particulier ; elle voulait que seul mon sexe touche son sexe. Après un millier de baisers, de caresses, elle s’installe sur le dos, ouvre les jambes et me déclare :
— Viens en moi et ne bouge plus.
De petites gouttelettes translucides sont accrochées à son duvet. Ses grandes lèvres semblent transpirer. Je m’agenouille entre ses cuisses. Je ne peux empêcher mon regard de s’attarder sur sa féminité offerte. Ce petit capuchon qui pointe entre l’extrémité des lèvres! Ces dernières entrouvertes qui laisse deviner cette mystérieuse et moite cavité. Ce sombre sillon parsemé de poil qui disparaît entre les globes jumeaux. Cette étrange vibration que génère son ventre. Elle interrompt ma contemplation. Maternellement, elle entoure mon membre et le pointe à l’entrée de sa grotte miraculeuse. Habitué à recevoir le sexe bien mieux dimensionné de Ludovic et lubrifié à point, son vagin n’a aucun mal à me recevoir. Je m’enfonce en elle jusqu’à ce que mon pubis vienne heurter son mont. Ses bras se referment dans mon dos et je me retrouve couché sur elle.
— Ne bouge pas! C’est bon de sentir ta queue dans moi.
C’est vrai que je suis bien. Je découvre la chaleur tropicale de son intérieur. Ma queue se noie dans ses humidités. La tête de mon sexe touche je ne sais quoi au terme de son vagin. Les poils de sa toison chatouillent mon pubis épilé. Instant parenthèses. Microsecondes d’éternité. Une émotion inconnue m’envahit. Insidieusement, son vagin entame une série de contractions. D’abord quasiment imperceptibles, elles deviennent plus évidentes. Comment restituer ce que je ressens : une main qui entoure votre pénis et le presse, le compresse, le comprime de plus en plus fort. Elle ne fait rien d’autre, sinon des petits baisers dans mon cou et quelques mots doux. Ses mains agrippent mes fesses pour que je ne puisse bouger. Mon corps parcouru de frémissements. Bassin veut se soulever, bouger. Elle tient bon. Spermatozoïdes qui frétillent sur la ligne de départ. Pénis écrasé divinement. Pubis trempé: sueur, sécrétions ? Maman, sois fière, ton fils n’est pas si homo que ça. Penser à autre chose ! Facile à dire ! Mon dieu, ça vient ! Je vais jouir dans une femme. Un dernier spasme. Elle maintient la contraction. Murmure dans mon oreille :
— Baise-moi comme ça ! Maintenant !
Mains libèrent mes fesses. Bassin d’avant en arrière. Bite coulisse facilement dans vagin rétracté mais inondé par sécrétions. Gigue d’enfer. Les petites bêtes sont lâchées. Griffures dans le dos. Sprint dans le canal. Langue dans l’oreille. Semence se répand. Maman, regarde ton fils. Mains m’incitent à continuer. Son bassin tangue follement. Son mont percute une ultime fois mon pubis et y demeure incrusté. Son corps se tend, se cambre, me soulève. Ses mains malaxent mes deux lunes, s’y crispent. Dernier assaut, pénètre et repénètre animalement ce corps tétanisé par l’orgasme. Ultime goutte, ultime percussion. C’est donc ça !
— Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuiiii ! Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuiiii !
Relâchement ! Je retombe sur le côté. Elle me rattr a p e , me prend dans ses bras. Encore un baiser. Encore un câlin.
— Alors! Est-ce si dur de faire l’amour avec une femme?
— Avec une femme je ne sais pas ! Avec toi c’est très, très, très agréable.
— Flatteur ! C’est mieux qu’avec Ludo ?
— C’est différent !
— Qu’est-ce que tu préfères ?
— …
— Excuse-moi, je suis stupide, soupire-t-elle en m’embrassant derrière l’oreille. Au moins tu as aimé ?
— Je serai de mauvaise foi si je disais le contraire.
— J’avais très envie de toi mais je voulais aussi qu’on fasse l’amour simplement, naturellement, sans fioritures.
Encore un câlin. Encore un baiser.
Sur nos peaux satinées bouches caresses,
Sur nos corps apaisés mains tendresses,
Jambes charnellement entremêlées,
Sexes l’un dans l’autre enchâssés,
Délicieux instants d’amoureuse paresse.
La discussion reprend jusqu’à ce que le sommeil me terrasse. Je m’endors, entre ses bras, la tête au creux de sa poitrine, ma main sur sa brouillonne toison encore humide de nos débordements.
La dernière pensée cohérente avant de sombrer dans le sommeil est que j’ai joui sans chanter. Bizarre non ?
UN DIMANCHE FOU, FOU, FOU
Dimanche 18, aux environs de 10 heures
Sur un bateau ! Mais qu’est-ce que je fiche sur un bateau ? Tout tangue ! Je vais avoir le mal de mer… Peu à peu, mes idées s’éclaircissent, je me rappelle les multiples évènements de la veille. Je suis dans un lit, couché avec une femme, avec Josette. Pourtant le tangage perdure. J’entrouvre un oeil et je découvre Josette en train de me chevaucher. Je ne sais quels moyens elle a utilisé’ mais la partie intéressante de mon corps a réagi sans que cela ne perturbe mon sommeil.
— Alors, on se réveille ! J’ai cru un instant que j’allais prendre mon pied sans que tu t’en aperçoives !
Ce disant, elle s’arrache de sa pénétration et vient se lover contre moi.
— Mon jeune amante a-t-il bien dormi ? Dois-je t’appeler Noël ou Noël LE ce matin ?
— C’est une bonne question et je ne te remercie pas de me l’avoir posé. Je ne sais vraiment plus. L’expérience avec Ludo m’avait convaincu que j’étais une petite femme mais le désir que j’éprouve pour toi, ce que nous avons fait hier soir fissurent drôlement cette assurance. Qui suis-je vraiment ? Un homme, une femme ou alors…
— Ne t’en fais pas, reprend Josette consciente de mon désarroi, Noël ou Noël le, quelle importance ? Nous avons tous le besoin de changer de sexe. Ne me suis-je pas conduit comme un homme hier soir en t’imposant ma loi ? Cependant tu as de la chance que je sois arrivée car, avec le temps, tu serais devenu prisonnier de ton rôle. Tu es parfaitement capable d’honorer une femme, tu me l’as prouvé hier soir. Allez, ne fais pas cette tête là. Tu peux assumer les deux facettes de ton moi. Considère cela comme une chance.
Josette m’enlace, me berce comme un e n f a n t continuant de me parler au creux de l’oreille. Je me laisse glisser jusqu’à sa poitrine, j’y enfouis mon visage. Vision de son mamelon qui s’érige lentement. Je le titille de la pointe de ma langue. Sa main m’incite à aller plus loin. Je cueille celui-ci entre mes lèvres. Je l’aspire lentement. Ma langue en agace toujours l’extrémité. Réminiscence de l’e n f a n c e , je tête ce sein qu’elle m’offre. Je le presse entre mes doigts tentant d’amener un lait imaginaire. Elle paraît apprécier : son souffle dans mes cheveux se modifie. Ce sentiment de lui procurer du plaisir enflamme mes sens. Je plaque ma virilité triomphante contre ses cuisses. Elle les ouvre largement et passe une jambe par-dessus ma hanche. Mon gland est au contact de son sexe moite. Elle entreprend un mouvement de balancement, lissant, avec une lenteur calculée son clitoris contre mon membre. Elle échappe à ma bouche inassouvie et à son tour se laisse glisser le long de mon torse en le couvrant de baiser. Elle fait une courte halte à la hauteur de mes seins puis continue sa descente. Elle pose sa joue sur mon bas-ventre épilé, ses lèvres effleurant mon sexe tendu.
— C’est doux. Ludo n’a jamais accepté de le faire enfin jusqu’à aujourd’hui…
Sa langue ouverte se promène sur ma hampe. Elle en lèche la tête qu’elle a délicatement décalottée. Un doigt s’est égaré au-dessous de mes bourses. Elle masse le périnée frôlant mon anus sans pour autant le toucher. Elle prend le temps de me dire :
— Ton petit cul, ce sera pour ce soir lorsque je punirai Ludo. La véritable Josette, c’est celle qui en train de te faire l’amour. La furie que tu verras ce soir jouera un rôle. Ce ne sera qu’un jeu, un jeu nécessaire pour la suite. Encore une fois, je te demande de me pardonner à l’avance.
Quand elle m’a affirmé cela hier, j’ai été effrayé mais aujourd’hui, je ne peux pas croire que dépositaire d’un tel potentiel tendresse, elle puisse me faire souffrir physiquement. Ludovic, malgré toute sa sollicitude, n’avait pas cette douceur, cette finesse, cette légèreté dans le geste. Avec elle, à chaque seconde je crois que je vais jouir. Alors elle interrompt la caresse trop chaude pour une plus anodine. Elle s’occupe de ma queue ( Oups !) de manière divine. Après avoir léché mon gland comme une boule de glace, elle l’enfourne comme un esquimau. La fraîcheur de ses lèvres contre ma peau. Deux ou trois va-et-vient et elle passe à autre chose. Elle baise mes testicules. Elle se déplace pour offrir son intimité luisante de cyprine à ma vue et à mes mains. Timidement, du bout des doigts, j’explore ce sexe de femme, mon premier. J’étire délicatement ses grandes lèvres, je les fais rouler sous mes doigts. M’enhardissant, je pénètre son vagin de deux doigts. J’effectue une reconnaissance le long de ses parois vaginales baignant dans ses sécrétions. J’enfonce mes doigts jusqu’à toucher son utérus. Elle sursaute. Craignant de lui avoir fait mal, je retire précipitamment ma main. Je m’intéresse ensuite à ce petit capuchon qui pointe à l’extrême de son mont de vénus. Je le masse essayant de mettre à jour son petit bouton. Le résultat dépasse mes espérances. Son souffle sur mes couilles (Oups ! Oups !) s’affole complètement. Fébrilement, elle me tourne sur le dos et vient s’emmancher sur mon vit. Sans qu’elle ait besoin d’aucune aide manuelle d’aucune sorte, son vagin grand ouvert engloutit ma queue (Oh puis tant pis ! Soyons un peu vulgaire). Commence alors, une longue chevauchée. Josette, sans se soucier de rien, yeux fermés, entame un petit trot monté. Je suis bien. Elle est aérienne. Des ondes de plaisirs me traversent la moelle épinière, je n’ai pas envie de bouger. Je lui laisse la maîtrise de la situation. Graduellement, son rythme s’accélère, vient le moment où je ne peux plus me retenir, où mon bassin va à la rencontre du sien, où pubis contre pubis, nous nous affrontons jusqu’à l’explosion commune et finale. Quand les étoiles se sont effacées, j’ouvre les yeux, je rencontre le regard gentiment ironique de Josette :
— Oui ?
— Tu assures plutôt pas mal pour un puceau doublé d’un homo !
— C’était génial mais, pour répondre à ta question d’hier soir, avec Ludo c’est aussi génial mais c’est autre chose. C’est plus sexe ! Plus primaire ! Plus direct ! Si tu me permets un parallèle osé : c’est la même différence qu’entre père et mère.
— Et moi, j’suis la mère ! Merci
— C’est une image
— J’sais, j’te taquinais
— Hier soir, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait.
— Cela ne t’a pas empêché de dormir comme un bébé alors que moi je n’ai pratiquement pas dormi de la nuit. Remarque que cela m’a permis de réfléchir. Finalement ton intrusion m’ouvre de nombreuses perspectives car si Ludo est un amant remarquable, il était jusqu’à là très vieux jeu et surtout très macho. Je crois qu’hier soir j’ai pris mon pied autant par tes caresses que par le fait que pour la première fois j’avais l’initiative et que mon cher mari ne pouvait rien dire. Quand nous faisions l’amour c’était lui le mâle et c’était lui qui dirigeait le jeu. Quand tu penses que ce salaud n’a jamais voulu que ce soit moi qui le baise. Il n’a jamais voulu que je lui enfonce mes doigts dans son précieux cul. Chaque fois que j’essayais de lui faire comprendre que j’en avais envie, il se fermait. Maintenant faudra bien qu’il y passe…
— Et tu ne l’as jamais trompé ?
— Je vais t’étonner mais la réponse est non ! Les occasions ne m’ont pas manqué’ mais vois-tu mais je tiens énormément à lui et vu son caractère entier s’il avait appris, je l’aurais perdu. Tu es le premier avec qui j’avais l’intention d’aller plus loin. J’étais très attirée par ton côté fragile, féminin. J’avais l’impression que tu ne pourrais me faire mal. Pourtant, je ne suis même pas certaine que je serais allée au bout. Comme je te l’ai dit hier, je sais pertinemment que lui, il m’a déjà trompée. Je sais aussi que c’étaient des coucheries sans importance. Mais qu’il puisse coucher avec un homme m’a réellement stupéfiée. Cela fait longtemps que j’ai envie qu’on sorte un peu du quotidien. Mais je n’aurai jamais osé lui proposer un truc pareil. Je connaissais d’avance sa réaction. Maintenant, grâce à toi, tout ça va changer. J’ai une faim de loup. Pas toi ? Je vais prendre une douche. Tu me prépares le p’tit dej ?
Elle saute du lit et, nue, s’esquive dans la salle de bain. Sans plus réfléchir, je passe le jean que j’avais abandonné dans la chambre et à défaut d’autre vêtement, je récupère le chemisier dans le salon.
Je prépare le petit déjeuner : jus d’orange, café, toasts et confiture. Quand elle entre dans la cuisine, Josette éclate de rire en voyant mon accoutrement.
— Cette fois c’est vraiment fifty/fifty. Es-tu un homme déguisé en femme ou une femme déguisée en homme ?
— Qu’est-ce que ça peut te faire ? Lui réponds-je en rigolant.
— Rien. Tant que cette petit chose acceptera de grossir pour moi, déclare-t-elle en m’empoignant le sexe à travers l’étoffe du jean. Aller ! Passons aux choses sérieuses ! On bouffe !
Elle s’assoit et commence à dévorer gaillardement les toasts que je lui ai tartinés.
— Au fait, i revient quand notre petit mari, m’interroge-t-elle la bouche pleine.
— Il espérait arriver à 13 h à Perrache donc vers 14 h ici !
— Bon ! Nous allons lui réserver une petite surprise. Je vais devoir simuler de la colère envers toi. Et aussi envers lui ! Après ce que nous avons partagé depuis mon arrivée, je n’ai plus aucune colère même à son encontre. Ne m’en veux pas si je me montre cynique. J’aurai toute la semaine pour me faire pardonner car il est bien évident que tu ne retourneras pas travailler. Mon cher mari va devoir se trouver une autre secrétaire, jubile-t-elle. Nous mangeons un instant en silence
— Nous sommes tranquilles jusqu’à midi, reprend-elle. Qu’as-tu envie de faire ?
— Rien de spécial !
— Piscine, farniente, ça te va !
— Pas de problème.
Je tombe mes fringues et nous plongeons nus dans la piscine ( Contrairement à moi, Josette n’avait pas pris la peine de passer le moindre vêtement). Nous batifolons agréablement dans l’eau une bonne heure puis nous sirotons un apéritif avachis dans les transats.
Dimanche 12 heures.
— Il est temps de nous mettre au travail. D’abord le maquillage. Elle m’entraîne à la salle de bain. Même maquillage outré de petite salope que le veille.
— Maintenant les fringues.
Elle tire des sacs que nous avons ramenés hier, une mini, mini jupe blanche, un chemisier noir, des bas blancs et un ensemble de sous-vêtements également blancs et … la petite bourse pour ranger mon sexe. Elle sort aussi, du sac jaune une boite rectangulaire qu’elle dissimule sous l’oreiller. Elle n’a aucune peine à entrer ma verge dans l’étui, ni de cliquer la bride qui passe sous mes testicules. Par contre ça devient plus coton quand elle veut le placer en position basse. Le très proche voisinage de sa main provoque une érection et mon membre qui pointe vers le haut est rétif à toute descente. Le drôle étant que, plus elle tente de le rabaisser, plus il se redresse.
— Je suis désolée ma chérie mais je vais être obligée d’employer les grands moyens, me raille-t-elle.
Elle vient devant moi, s’agenouille. Elle ôte la gaine. Elle attr a p e mon sexe entre ses lèvres. Ses mains empaument mes testicules qu’elle malaxe avec une douceur infinie. De ses lèvres entrouvertes, elle repousse la peau qui recouvre mon gland. Elle le suce avec tout son savoir-faire. La pointe de sa langue énerve mon méat. Elle s’active et très vite, enfin relativement vite, sans avancer plus sa bouche, elle parvient à ses fins. Sans sourciller, elle avale ma semence. Elle me ponctionne ainsi jusqu’à ce que ma verge redevienne flasque.
— Je sais que c’était nul mon chéri, de procéder ainsi, dit-elle en s’essuyant la bouche avec un kleenex. Mais c’était ça ou te faire souffrir. Et puis ton sperme est vraiment délicieux !
Elle réinstalle la petite bourse de soie. Elle s’empare des deux brides qu’elle tire vers l’arrière, cette fois sans aucune difficulté, jusqu’à ce que ma queue prenne la position adéquate. Elle fixe la pièce qui permet de réunir les deux lanières au-dessus des fesses. Elle clique la ceinture ainsi obtenue sur ma hanche gauche. Mon sexe frotte contre mon périnée et cela me procure une sensation plutôt agréable. Elle m’embrasse fougueusement en s’excusant encore pour sa brusquerie. Ensuite, je m’habille ou plutôt, elle m’habille. Elle n’aurait pas un plan bien précis en tête, je ne suis pas certaine que nous serions arrivées à la fin du travestissement. Déjà, un début d’érection se manifeste. Le miroir me renvoie l’image d’une petite pute. La jupe ne cache pas grand chose. On devine même la ficelle du string. Quand je bouge, l’extrémité des jarretelles est visible. Elle a rembourré l’intérieur du soutien-gorge avec des bas, ce qui me donne une poitrine virtuelle. Dernière étape : la coiffure. Contrairement à Ludo, elle laisse mes cheveux libres et me confectionne deux petites tresses qu’elle rejoint en haut de ma nuque.
Quand je suis prête, Josette m’envoie au salon et me demande de nous préparer des rafraîchissements alcoolisés si possible. Elle me rejoint quelques minutes plus tard : j’en ai le souffle coupé, elle s’est changée et a passé une robe toute simple mais ultra courte, une de celles qu’elle avait acheté la veille. Une précision cependant : cette robe est d’une étoffe entièrement translucide et on n’ignore rien de son anatomie. Elle s’assoit sur le canapé à mes côtés. Elle vérifie tactilement que ma queue est toujours solidement entravée.
— Tu sais que tu es à croquer comme cela. Dommage qu’il nous faille attendre un moment.
Elle s’installe plus confortablement, jambes ouvertes offrant à mes yeux fiévreux sa chatte. À cette minute, je maudis l’arrivée prochaine de Ludo car je n’ai qu’un désir planter ma fiche qui durcit rapidement dans ce sexe dont je ne peux ignorer l’humidité. Elle suit mon regard et ma pensée.
— Moi aussi, j’en très envie. Si nous voulons que notre relation soit possible au grand jour et triangulaire, il faut en passer par cette épreuve.
A peine finit-elle sa phrase que nous entendons le moteur de l’Audi. Il s’est dépêché car il a mis moins d’une heure pour rentrer de Lyon. Mon cœur s’arrête de battre. Nous échangeons un regard inquiet. En vingt-quatre heures, une grande complicité est née entre nous.
De l’entrée Ludo crie :
— Chérie ! Où te caches-tu ?
— Nous sommes là, mon amour, répondit Josette, nous t’attendions avec impatience !
Un fantôme… c’est l’impression que j’ai quand il entre presque à reculons dans le salon. Envolé le conquérant ! Il est pâle comme un linge. Ses yeux vont de l’une à l’autre, incrédule. Josette ne le laisse pas parler, elle le prend par le bras et l’entraîne hors de la pièce en me disant :
— Nous en avons pour cinq minutes, Noël LE, sers donc un whisky à Ludovic, il va en avoir besoin.
Leur absence est brève. À leur retour, si Ludovic a retrouvé une partie de ses couleurs, il paraît néanmoins plutôt maussade : prêter son jouet ne lui convient guère. Josette et moi dressons la table. Sa robe, au gré de ses déplacements, révèle un sein, une cuisse, un fragment de fesse, une ombre de toison. Ses mamelons qui pointent à travers l’étoffe montre assez l’excitation ou la tension qui est la sienne. Ludovic s’est assis et reste silencieux, maussade. Josette, aguicheuse, le frôle à toutes occasions mais il reste de marbre. Nous faisons une rapide dînette. Durant tout le repas, Ludovic conserve cette attitude fermée alors que Josette, gaie et enjouée, m’enchante de ses récits de vacances.
Dimanche 13 h 30.
Après le café, Josette qui manifestement est le maître de cérémonie, nous guide jusqu’à la chambre. Sans qu’un mot soit échangé, son mari s’assoit sur l’unique chaise tandis que Josette en femme d’ordre ouvre le lit. Elle se tourne vers moi :
— Noëlle, ôte-moi ma robe. Je jette un oeil vers Ludo, quêtant son intervention mais il évite mon regard. Devant cette dérobade, je n’ai plus d’alternative et en fait, je n’espère que cela.
Fébrilement mes mains zippent la fermeture éclair, dégagent les épaules et laissent glisser la robe. Elles l’accompagnent jusqu’au sol, effleurant sur toute cette trajectoire le corps lisse que je déshabille. L’apparition de Ludo avait rendu à ma verge une taille très modeste mais au simple contact de sa peau, à la vision de sa nudité, elle reprend son essor et je sens l’étui qui me comprime à nouveau.
Josette se colle à moi. Sa bouche s’empare de ma bouche, sa langue part en investigation pendant que ses mains extirpent le chemisier de la jupe puis elles s’insinuent entre la soie et ma peau. Je suis très excitée mais complètement paralysée par la présence de Ludovic, je n’ose aucun mouvement. Ma queue raidie me fait très mal, elle voudrait retrouver un angle que les liens lui interdisent. Josette continue de m’embrasser, ses mains griffent mon dos, son mont de vénus se frotte contre l’étoffe rugueuse de ma jupe. Où a disparu la tendre Josette ? En face de moi, j’ai une combattante enragée. Je n’y tiens plus, j’ai trop mal alors je la repousse et je veux décliquer ce lien qui entrave ma queue.
Ma main n’atteint pas ma hanche que déjà les siennes me l’emprisonnent et la retire.
— Ça me fait mal, lâché-je dans un gémissement.
— Tu souffres ma petite chérie ! Attends, nous allons arranger ça tout de suite. Elle se laisse glisser à mes genoux, tendrement roule ma jupe sur mes hanches et elle commente son oeuvre :
— Tu peux avoir mal, mon petit Amour; mais si tu ne bandais pas si fort, si ta petite queue se tenait tranquille tu n’aurais pas mal. En tout cas tu ne pourras pas dire que je ne t’excite pas.
Interpellant Ludo : - Tu as vu comme elle trique ta minette ? Pourtant je ne suis pas un mec !
Elle me retourne face à Ludo. Honteuse, je vais pour lui avouer mon impuissance devant cette érection. À ma grande surprise, je constate qu’il a dégrafé son pantalon et qu’il a pris en main sa verge. Il est aussi excité que moi.
Elle fait glisser le string, l’ôte. Elle défait, ensuite, la bride, retire l’étui. Ma queue libérée se redresse vivement.
— Je vais te soigner mon minou.
Sa bouche entrouverte se pose sur mon sexe tendu et elle le couvre de baisers. Ses mains ne restent pas sans rien faire et pétrissent mes fesses. Elle m’agace l’anus de ses ongles acérés. J’essaie de lui caresser les cheveux mais elle m’ordonne de ne pas bouger. Je subis complètement son emprise, je suis subjuguée par la personnalité qu’elle me révèle. Elle frotte ses petits tétons saillants contre mes bas. Sa bouche a happé un de mes testicules qu’elle suçote goulûment. Brutalement, elle m’enfonce deux doigts dans l’anus, je ne peux m’empêcher de tressaillir.
— Je suis moins doux que mon cher et tendre, mais tu t’y feras ma petite chatte.
Je suis toujours debout, immobile et elle me besogne. De temps à autre je jette un coup d’œil à Ludovic qui a carrément posé son pantalon qui poursuivant ses attouchements solitaires, se régale du show que sa femme lui offre. J’avais compris ce que Josette avait exigé de lui : juste spectateur. Mais à ses yeux brillants et à la taille de sa bite, je comprends aussi que ce jeu ne lui déplaît pas vraiment.
Josette m’a contourné; elle m’écarte les jambes afin que mon petit temple lui soit ouvert et sa bouche remplaçant ses doigts, elle me déguste l’anus tandis que ses mains remplaçant sa bouche, elle me malaxe les couilles me les remontant jusqu’au bout de ma queue ou au contraire me les étirant vers le bas. Je vocalise à nouveau. Sa langue pointue s’enfonce profondément dans mon derrière. Elle abandonne mes couilles pour se consacrer entièrement à mon cul. De ses mains, elle écarte mes fesses, ses deux pouces fouillant mes sphincters.
— Mets-toi à quatre pattes sur le tapis, m’ordonne-t-elle. Je m’exécute, jupe toujours troussée, lui présentant mon cul cambré, tendu vers ses caresses.
— Ludo ! Appelle-t-elle.
A ce moment, Je crois que Ludo va enfin intervenir dans nos ébats mais il lui apporte seulement la boite rectangulaire. Elle l’ouvre et en sort un gode ceinture aux dimensions imposantes. Elle me le présente et me dit :
— Ma petite Noëlle, ce soir je vais te baiser avec ça. Elle est un peu plus grosse que celle de mon très cher mari mais enfin… ça ne devrait pas te poser d’énormes problèmes d’accessibilité.
Je suis effrayée car si Ludo est bien membré, son pénis n’a malgré tout rien de commun avec le diamètre de cet objet. Voyant mon effroi, elle ajoute :
— N’aie pas peur petite sotte ! Si tu es une vraie femme tu dois être capable de recevoir ça. Regarde…
Et joignant le geste à la parole, elle l’introduit sans aucune difficulté’ dans son vagin puis lascivement, à vingt centimètres de mon visage, elle le fait coulisser lentement dans sa chambre d’amour. Lorsqu’elle le ressort, il luit de ses sécrétions. Elle ordonne à Ludovic de la harnacher.
Elle disparaît à ma vue. Je sens l’instrument s’engager entre mes fesses et venir appuyer contre mon anus. Josette pousse vainement, j’ai l’impression qu’elle m’enfonce littéralement le cul, j’ai mal, mais mon p’tit trou reste rebelle à cette pénétration. Enervée par son insuccès, Josette devient brutale. Je gémis sous ses coups de boutoir. J’ai fini de chanter. Plus je gémis, plus elle s’anime.
— Elle est étroite ta petite pute mon cher Ludo. C’est à croire que tu ne l’as jamais baisé ou alors qu’avec elle ta bite n’a jamais atteint sa taille de compétition. Je suis déçue… mais je l’aurai… Je l’aurai… Tu entends comme elle aime ça, hein mon chéri ! Tu l’entends gémir ta petite salope ?
Tout en commentant, elle pousse, pousse. Soudain, mes chairs cèdent, le gland pénètre mon tunnel à plaisirs. Déchirement. Je hurle de douleur. Des larmes dégoulinent sur mes joues fardées détruisant mon savant maquillage. Je décoche un regard implorant à Ludovic mais je constate que je n’ai rien à attendre de lui : il se masturbe v i o l emment et sa bite a une taille impressionnante. Son indifférence à ma souffrance me fait aussi mal que l’ersatz qui m’a laminé le cul.
— Je l’ai eu. Je l’ai eu, triomphe Josette, puis s’apercevant de l’état de son mari :
— Arrête, je te l’interdis et en plus tu vas dégueulasser la moquette. Attends, je ne te laisserai pas prendre du plaisir ce soir.
Elle se retire avec son ersatz de pénis et se dirige vers Ludovic. Elle enlève la ceinture du pantalon abandonné, croise les bras de son mari dans son dos et les attache avec ce lien improvisé sans qu’il esquisse le moindre geste de rébellion. Malgré ma douleur (qui s’estompe d’ailleurs) je ne peux m’empêcher de sourire en voyant son air penaud, les bras entravés, la queue dressée. Josette revient à moi.
— Alors ma petite chérie a eu mal. Pauvre petite. Je vais me faire pardonner.
Elle s’allonge sous moi et prend mon pénis dans sa bouche. Je me rends alors compte que même la souffrance ne m’a pas fait débander. Sa langue tourne autour de mon gland, ma queue gonfle encore. Passant son bras entre mes jambes, elle fourre trois doigts dans mon anus qu’elle entreprend de dilater encore et encore. Josette me pompe sans réelle douceur. Nous sommes à mille lieux de la délicate fellation de ce matin. Malgré tout, ma sève monte, je vais exploser. Elle le comprend, interrompt son ouvrage buccal et me tord suffisamment les testicules pour me faire descendre d’un ou deux étages sur la route du septième ciel.
— Pas tout de suite, ma petite, j’ai du plaisir en retard. Tu es vraiment une salope, tu aimes tout alors tu vas m’ôter ma bite, ricane-t-elle et tu vas me lécher le minou bien comme il faut. Et gare à toi si tu jouis sans ma permission. !
Ludo, de son coin, nous fixe de ses yeux exorbités. Josette vint se planter devant moi jambes ouvertes. Je m’agenouille pour la délivrer de son appareillage. Pendant l’opération, nos yeux se rencontrent et elle ne peut s’empêcher de me faire un clin d’œil. Je me retrouve devant sa féminité offerte à ma convoitise. Je peux constater le degré de son excitation aux petites perles sourdant de son sexe. Je n’ai qu’à avancer la tête pour que ma langue entre en contact avec les poils de son pubis. Mes doigts enserrent ses fesses tandis que je lèche méthodiquement sa fente de l’anus au clitoris. Doucement, m’aidant de sa main appuyée contre ma nuque, elle dirige ma dégustation inexpérimentée, amenant ma langue à s’attarder sur son petit bouton. Je l’entends geindre, son corps ondule recherchant un contact le plus précis possible. Soudain, elle me plaque sauvagement le visage contre son sexe et entame un mouvement de va-et-vient f o r c e né; gémissements de plus en plus forts; sensation d’étouffement, des étoiles flottent devant mes yeux. Elle crie. Immobilité subite. Détachement. Ouf respirer ! Le commentaire sarcastique suit :
— Et bien pour une première fois, ce n’était pas trop mal, ma petite Noëlle.
Elle m’aide à me relever. Tendrement, elle prend ma bouche et lèche la cyprine qui adhérait à mes lèvres. Avec la même douceur, elle me débarrasse de mon chemisier, tout en couvrant mon cou, ma gorge de baisers.
— Tu n’as vraiment pas besoin de ça, dit-elle en dégrafant mon soutien-gorge.
Au passage, elle suçote délicatement mes mamelons bandés. Ensuite, elle s’en prend à la jupette qu’elle éjecte avec la même désinvolture. Je reste devant elle en bas et porte-jarretelles.
— Maintenant, nous allons nous occuper à nouveau de ton petit cul. Réinstalle ma bite et remets-toi à quatre pattes.
Dès que je lui ai fixé son attirail, elle va à son mari. Elle l’aide à se lever puis le f o r c e à se mettre à genoux. Cette posture avec son sexe hyper tendu le rend complètement ridicule. Je suis gênée pour lui et n’ose le regarder franchement. La situation devient particulièrement humiliante quand sa femme présente le membre devant sa bouche.
— Suce, mon chéri ! Et ne lésine pas sur ta salive. Tu as intérêt à bien le lubrifier si tu ne veux pas que ta petite amie souffre.
D’un œil, je surveille les réactions de Ludo. Je m’attends à un éclat. Ce n’est pas possible qu’il se laisse ainsi manipuler. J’en reste sidéré. Je suis vraiment dépité par son attitude. Non seulement, il ne se rebiffe pas mais de plus il y prend du plaisir. Il lèche consciencieusement et même absorbe le gland encore couvert de mes sécrétions anales. Josette mime un coït et effectue quelques aller et retour dans sa bouche. Son excitation est tel que du sperme coule de sa bite turgescente.
— Bon ça suffit ! Noëlle s’impatiente ! Elle a hâte que je lui défonce son petit cul.
Elle se met à nouveau en position derrière moi. Je sens à nouveau l’énorme chose appuyer contre ma lunette arrière. Elle pousse mais avec moins de v i o l ence que tout à l’heure. Je ne sais si c’est sa douceur renaissante, la salive ou sa dilation manuelle antérieure mais je me décontracte. Mes sphincters s’assouplissent, s’ouvrent et laisse pénétrer le gland. Devant ce facile succès, elle accentue son avancée et la ceinture du cuir du gode vient frapper mes fesses.
— Regarde mon chéri ! Je vais baiser ta pouf et la défoncer de telle façon qu’ensuite, elle ne sentira plus rien quand tu lui mettras ta queue dérisoire, lance-t-elle à Ludovic qui est parvenu à s’asseoir et profite pleinement du spectacle.
Elle appuie ses deux mains sur mes fesses et entame un pilonnage en règle. L’intromission avait été légèrement douloureuse mais l’engin est bien lubrifié et si le côté artificiel est surprenant, ce n’est pas désagréable. Pourtant cela ne m’excite guère. À vrai dire, mon érection commence à flancher. Quelque chose ne va pas. Josette manque de conviction et ça fout tout en l’air. D’ailleurs, elle n’insiste pas et se retire. Exaspérée, elle se débarrasse du gode.
— Ça ne m’amuse pas ! Le sado-maso, c’est pas mon truc. Ce n’est pas de ça que j’ai envie.
Elle effectue quasiment un placage et je me retrouve allongé sur le dos. Sa bouche s’est déjà emparée de mon sexe. En quelques coups de langues, ma virilité retrouve toute sa vigueur. Satisfaite du résultat, elle s’empale, comme ce matin sur mon mat dressé. Elle se couche sur moi. À mon oreille, à la limite des pleurs :
— Je n’ai pas pu aller au bout. C’était trop con. Je veux pas te faire souffrir et j’ai trop envie de te sentir en moi !
Ses lèvres se posent sur les miennes. Je retrouve la femme fragile et délicate. Baiser en cinémascope. Mon sexe gonfle outrageusement dans son vagin détrempé par une lave en ébullition. Immobile, sa vulve ventousant mon pubis, comme hier soir, elle crispe les muscles de son vagin. À chaque contraction la tension est plus importante. Je ne vais pas tarder de grimper au rideau. Acte irréfléchi : mes mains se posent contre ses épaules. Je la repousse et la bascule à son tour sur le dos. Tout ce mouvement sans que ma queue quitte la chaleur de sa chatte. Je suis sur elle. D’elle-même, elle remonte ses cuisses sur sa poitrine. Un sourire gouailleur éclaire son visage. Mes mains avides s’accrochent à ses seins durcis par le désir. Maintenant, c’est à mon tour de la pilonner. Son bassin répond à mes offensives par des contre offensives. Nous y mettons nettement plus de conviction qu’elle précédemment. Elle en met même tellement qu’elle ajoute un accompagnement sonore :
— Baise-moi ! Baise-moi mon salaud ! Plus fort ! Plus profond ! C’est ça ! Ne t’arrête pas ! Je vais venir ! Ooouuuuuuuui ! Encore ! ! !
Elle a un premier orgasme mais n’en interrompt pas pour autant ni ses gesticulations ni ses cris. Cris qui poussent mon excitation à son paroxysme. Je v i o l ente la pointe de ses seins. J’ai le sentiment que je pourrais coulisser en elle éternellement sans éjaculer. Elle a un second orgasme mais n’arrête toujours pas.
— Tu me tues ! Tu me transperces le ventre ! Aime-moi ! Continue ! Plus vite ! Plus viiiiiiiiiiiiiite !.
Soudain des mains se posent sur mes fesses et les écartent. Ludovic entre en scène. Il a du se défaire de ses liens qui n’étaient, il faut bien l’avouer, que symboliquement noués. Je sens la tête de sa verge prendre position contre ma rosette. Les intromissions subies précédemment la rendent très accueillantes et son gland s’enfonce sans difficultés dans mes entrailles. Ses bourses heurtent v i o l emment mon périnée. Ses mains abandonnent mes rotondités, elles agrippent les épaules de Josette. Celle-ci se rendant compte de la situation s’envole encore une fois. Ses muscles vaginaux se contractent autour de mon sexe tandis que Ludo entame une série de va-et-vient lancinants. Ses coups de boutoirs impriment un rythme endiablé que ma queue ( !) répercute en la nef sacrée mais combien inondée de notre partenaire.
Son vagin est parcouru de spasmes, de contractions incontrôlées.
Cris et gémissements.
Les orgasmes succèdent aux orgasmes.
Cycle infernal !
La moustache sur ma peau !
Les baisers dans mon cou !
Sa bouche sur ma bouche !
Sa poitrine contre moi pressée écrase ma poitrine contre sa poitrine dressée.
Tétons qui agacent mon dos, tétons qui repoussent les miens.
Je ne sais plus où je suis, où j’en suis.
Je ne sais plus qui est qui ! Qui est en qui ?
Je baise ! Je suis baisé !
Ludovic ! Au milieu ! Josette !
Sa queue en moi ! Ma queue en elle !
Tout tourne ! Je chante !
Ses muscles qui m’étreignent ! J’inonde ! Je suis inondé !
Sa tige qui m’écartèle ! Je prends ! Je donne !
Homme ? Qui suis-je ? Femme ?
Mes ongles qui plongent dans sa peau ! Marques rouges !
Ses doigts qui se crispent sur mes épaules ! Marques rouges !
Ses mains sur mes hanches, sur mes cuisses !
Bas qui crissent, crispent !
Sexe qui enfle ! Sexe qui entre ! Sexe qui s’ouvre !
Sexplosion !
Je me noie !
Sudations, minces couches liquides entre nos épidermes
Bassin contre bassin contre bassin !
Je suis le yin, le yang ! Le masculin de Josette ! Le féminin de Ludo !
Il me baise ! Je la baise ! Je nous baise ! Nous la baisons !
Sueurs sur la moquette !
Ses doigts qui d’un geste roulent ses tétons, mes tétons.
Corps qui m’écrase, corps que j’écrase !
Caresses à son visage défait !
A ses lèvres incarnates
Une larme que j’essuie
Ultime assaut qui me cloue sur elle, qui me cloue en elle, qui la cloue au sol !
L’éternité, ce sera pour un autre jour.
Point de non-retour.
Je décharge à longs jets tendus. Ludo, aussi, se vide.
Lave brûlante qui par moi coule en elle.
Josette n’est plus qu’une plainte convulsive mais inassouvie. Elle nous repousse vers le haut, nous tire, nous relance, nous incite à reprendre notre cavalcade. Elle se démène, hurle, en veut encore.
Une espèce de folie sensuelle s’est emparée d’elle. Elle réclame, elle supplie :
— Ludo ! Ludo ! Je t’en prie ! Encule-moi ! Encule-moi fort ! Fourre ta queue dans mon cul ! Je me suis préparée pour toi ! Pour te recevoir ! Je te veux maintenant ! Encule-moi comme tu ne l’as jamais fait !
Dans un sursaut d’énergie, Ludo se dégage. Agit de telle sorte que je me retrouve sur le dos. Josette me chevauche. Il la pénètre apparemment facilement car presque aussitôt sa bite toujours aussi ferme vient heurter la mienne à travers les parois vaginales de sa moitié. Ma queue est encore raide mais j’ai déjà beaucoup joui. J’ai retrouvé une partie de ma lucidité. C’est un peu en spectateur, spectateur actif que j’assiste à ce final. Je sers d’ancrage à ce cul que Ludo défonce avec la même allégresse qu’il a défoncé le mien. Josette s’est échappée du monde. Son corps, en état de transe, est animé d’un spasme unique et ininterrompu. Sa bouche, contre mon oreille, émet des soupirs hachés, des sons vides de sens. Ses larmes coulent sur ma joue entraînant avec elle mon fond de teint. Ludovic, ahanant de plus belle, a posé ses mains, sur la moquette, de part et d’autre de nos corps pour assurer sa position. Soudain, Josette se redresse. Son corps se tend tel un arc. Il devient aussi raide qu’une bûche de bois. Elle semble en lévitation amarrée à la réalité par nos seules bites. Sa respiration s’interrompt. Aux soubresauts de sa verge, je comprends que Ludo est en train de se répandre une nouvelle fois. J’y laisse aussi mes dernières gouttes.
Un râle inhumain, libératoire de Josette !
Le mot de la fin pour Ludo : Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !
Déconnexion ! Décontraction !
Les corps s’alanguissent. La tension retombe.
Nous roulons sur le côté et nous finissons comme nous avons commencé par un baiser en cinémascope mais cette fois Ludo s’est joint à nous. Concert tendresse pour trois bouches, trois langues en délire…
Début octobre 1999
L’histoire n’a pas évolué comme je l’espérais cette après-midi de juillet en programmant cette petite vengeance érotique. J’avais calculé, et la réaction de mon mari au cours de l’action m’avait renf o r c é dans cet espoir, que nous pourrions vivre une relation amoureuse en trio. Le soir, après notre rodéo, tout en dégustant quelques brochettes sur le bord de la piscine, j’expliquais à mes deux hommes ce que j’attendais. Ils approuvèrent et tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Les jours qui suivirent furent idylliques. Je passais toutes mes journées avec Noël qui redevenait Noëlle dès l’arrivée de Ludo.
Nous avons fait l’amour de toutes les façons possibles et imaginables. Nous avons exploré toutes les possibilités offertes. Mais très vit la situation s’est détériorée. Il s’est produit deux évènements imprévus : l’un que je n’avais même pas envisagé tant cette première soirée était porteuse de promesses. L’autre que je n’avais pas pris en compte, je me croyais très forte. Ludovic n’a pas vraiment digéré les humiliations subies ce jour-là. Quand il nous a vu faire l’amour, même s’il s’est joint à nous et en a éprouvé une fantastique jouissance, il s’est senti doublement trompé. Au fil des jours, son caractère et son comportement ont changé : il est devenu acariâtre voire méchant. Il rentrait de plus en plus tard, parfois ivre, et, rapidement, il n’a plus été question pour lui de participer à nos jeux. Finalement à la fin juillet, il nous demanda de partir. Il subviendrait à mes besoins mais il ne voulait plus nous voir.
A sa décharge, il faut reconnaître qu’il s’était passé ce que je n’aurais jamais imaginé mais que lui avait parfaitement deviné immédiatement ( c’est du moins ce qu’il nous a affirmé) : l’amour s’en est mêlé. Noël et moi, nous sommes laissés aller à ce sentiment trublion. Ludovic affirme qu’il s’est rendu compte que c’était inéluctable à la manière dont nous avions baisé cet après-midi là. Plus terre à terre, je pense que la naissance de ce sentiment est due en grande partie au temps, aux conversations, aux jeux que Noël et moi avons partagés au long de ces chaudes journées de juillet.
J’ai donc loué un appartement à Lyon dans un quartier proche de l’I.U.T. où Noël est inscrit. Aujourd’hui, au grand dam de mes e n f a n t s, moi, une vieille de 47 ans, je vis avec un jeune homme qui pourrait être mon fils. Gilberte, la mère de Noël prend ça avec plus de philosophie : elle s’interrogeait tellement sur l’orthodoxie des mœurs de son fiston que de le savoir avec une femme, même vieillissante, la rassure. Bien sûr, elle ne sait rien de nos petites manies passées et présentes. Paradoxalement la vie est bien plus calme avec Noël qu’elle ne l’était avec Ludo. Au-revoir toutes les obligations sociales et bonjour théâtre, concerts, cinéma. Pour moi et uniquement pour moi, Noël redevient Noëlle. Souvent, nous sortons en copines pour le plaisir et aussi, avouons-le sans honte, pour allumer ( et seulement allumer) les mecs. Quant au sexe, il est quotidiennement voire pluri-quotidiennement présent. Elle n’a plus aucune difficulté pour recevoir mon gode.
Nous en avons d’ailleurs acheté d’autres plus sophistiqués. Je suis tour à tour son mec ou sa nana et vice-versa. Malgré tout, je sens qu’elle est frustrée par l’intromission de ces queues mécaniques, même si pour l’instant lui/elle n’en a pas conscience. Le besoin d’une vraie bite (celle de Ludo ?) est latente et remontera un jour ou l’autre à la surface. Je souhaite ardemment que mon cher mari revienne de ses apriorismes et que nous nous trouvions à nouveau tous les trois. C’est la condition pour que Noël-Noëlle se réalise complètement.
Mais à l’heure d’aujourd’hui tout baigne, nous sommes heureux. L’heure des regrets et des problèmes viendra sûrement à un moment ou à un autre mais ce n’est pas à l’ordre du jour. Noël va rentrer de fac dans quelques minutes et nous allons au cinéma ce soir. Je vais arrêter là mon récit car il faut que je prépare le repas. Comme tous les gens heureux, nous n’avons plus d’histoire alors…That’s a Happy End…
Domi DUPON
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